Je sais pas quoi faire
ArcodéonEnthousiaste15
elle/elle·15 ans
Depuis que je suis petite j'aime pas mon corps. Je me trouve grosse et jamais assez belle. Je surveille mon toutes les calories que je prends en un jour et je me pèse souvent en espérant avoir maigris. Parfois j'arrive à me priver de la nourriture qui me fais grossir mais d'autres fois je suis pas assez forte et je mange des cochonneries que je regrette d'avoir mangé juste après. Malheureusement il y a quelques mois je suis arrivé à un point extrême et j'ai essayé de me faire vomir. J'ai pas réussi mais quelques semaines plus tard j'ai ressayé et je l'ai fait quelques fois. Je suis vraiment pas fière de moi et je m'en veux parce que depuis la première fois que j'ai essayé, j'ai souvent envie de vomir. Je l'ai plus refait parce que à chaque fois que j'ai l'impression que je vais le faire il y a quelqu'un autour de moi et je veux pas que les gens le sachent. Les gens savent pas que je manque de confiance en moi parce que je le dit à personne. Chaque fois qu'une personne manque de confiance en elle même on lui dit t'es parfaite comme tu es... ect... mais évidement ça sert à rien. Je dit jamais comment je me sens parce que je déteste me faire dire que je suis belle parce que je suis pas capable de le croire. De temps en temps je me sens belle mais ça dure jamais longtemps. Je me force à faire du workout et je parfois je me prive de diner. Je sais que c'est pas correct mais je veux vraiment changer et je sais plus quoi faire.
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VolleybalDynamique7
elle/elle
21hQui choisir? Maman ou papa?Salut, ça fait un bout de temps que j'ai pas écrit sur le forum. je suis un peu dans une situation... difficile. J'ai 13(bientôt 14) et j'ai vécu des choses (trop). Je vois une travailleuse sociale, je bientôt faire des activités avec des victimes d'agressions sexuelles dans un centre...et ect. Maintenant que m'a vie commençait à reprendre le bon chemin, mon père m'a suggéré d'aller vivre chez lui pendant 1 ans ( je le vois une fin de semaine sur deux habituellement et l'été je le vois une semaine sur deux). Il faut savoir que, j'ai pas le meilleur environnement chez ma mère. Ça fait que crier et se chicaner entre tout le monde, surtout entre mon beau père et ma mère. Mon père m'a donc suggéré sa, mais je ne sais vraiment pas quoi dire... J'en ai parler à mon cousin de 20 ans, lui qui a eu pratiquement les mêmes situation que moi, était le mieux placé pour me comprendre. Il m'a dit, et je site...<< Tu devrais dire oui, je préfère que tu vives dans un endroit sain>>. Comme si ma mère était un monstre. Mais le seul monstre dans cette histoire c'est moi. Chez ma mère, c'est toujours moi qui est accusée de tt. Je me fait chicaner tout le temps et on me rappelle souvent mes erreur, comme l'histoire du pédophile disons( voir mes autres publications). Chez mon père, on vois aucun de mes efforts. Je fait toujours plus que demander et c'est toujours pas bien. Je garde 6 enfants, c'est sûr que j'ai pas le temps de toujours tout faire correctement. C'est compliqué et eux...ils me critiquent tt le temps. Je sais pas si je devrais accepté la proposition de mon père. Après tout, il fait sa pour mon bien. Je sais que c'est long à lire tout sa, mais je préfère me confier à vous parce vous vous m'écouter (plutôt vous lisez, mais vous avez compris) contrairement à mes parents, mes problème c'est n'importe quoi et pleurer c'est comme un crime. J'ai vu plusieurs fois ma mère et mon beau père se chicaner... pendant ce temps moi je cachait les yeux et les oreilles de mes frères et sœurs... Je n'avais pas assez de mains pour cacher les miens. J'ai tout vu et entendu...la maison qui tremblait avec les coup dans le mur, la vitre sur la porte qui explose avec les coups de poing de mon beau-père dans la porte. Tout. Les autres, ne le savent pas sa... J'aimerais vraiment que quelqu'un me résonne. Je veux savoir se qui est le mieux pour moi...mais je ne sais pas. -
SésameMinutieux15
elle/elle
1jMes parents se moquent de moiQuand mes amis ont appris que j’avais un trouble psychologique, ils m’ont intimidé. Ils étaient violents verbalement, physiquement et psychologiquement pendant plusieurs années.J’ai eux une chicane avec mes parents car ils insistent pour fêter ma fête alors que j’en ai horreur. Mon anniversaire était le jour ou mes amis m’intimidaient le plus, ils convainquaient mes autres amis de m’intimider ou de me fuir.Mes parents disent que j’exagère. Ils se moquent de moi et disent que je dramatise quand j’en parle a d’autres personnes. Ma mère me traite de niaiseuse et de faible pour laisser mes amis me gâcher la vie aux point de m’isoler et de ne pas fêter ma fête.Peut être que c’est vrai que je dramatise, je ne sais plus, mais comment je le décris, c’est comment je l’ai ressenti. Ils ne le comprennent pas et continuent à me forcer de fêter ma fête. -
VolleybalCharmeur13
elle/il
1jJ’ai mal, mais je me tais depuis trop longtempsJe ne sais pas vraiment par où commencer, parce que ce que je vis me dépasse. J’ai l’impression de porter un poids que personne ne voit. Je me suis déjà automutilée. Pour faire taire ce qui hurlait en dedans. Pour sentir quelque chose, n’importe quoi, quand tout devenait trop lourd. J’ai déjà voulu en finir. J’ai fait des tentatives de suicide. Pas pour attirer l’attention, mais parce que je ne voyais plus d’issue. Parce que la douleur était trop grande, trop constante. J’ai perdu des amis. Peut-être parce qu’ils ne comprenaient pas, peut-être parce que je me suis enfermée dans ma souffrance. Ou peut-être parce que je ne savais plus comment être "normale". J’ai connu l’amour, ou du moins ce que je pensais être de l’amour. Mais c’était toxique. J’ai été brisée dans des relations où je me suis effacée, où je croyais que je méritais d’être mal aimée. J’ai vécu une agression sexuelle. Un moment qui m’a marquée à vie, que j’essaie encore de comprendre, de guérir. J’ai été placée dans une famille qui n’était pas la mienne. Arrachée à mes repères, comme si j’étais un problème à régler plutôt qu’une personne à aider. J’ai connu la violence conjugale. La peur dans le quotidien. Les mots qui frappent. Les gestes qui blessent. La sensation que ma voix ne comptait pas. Je vis avec la dépression. Cette noirceur qui revient sans prévenir. Qui me fait croire que je ne vaux rien. Que je dérange. Que je suis de trop. Et surtout… je me sens à l’écart. Comme si je n’avais pas de place. Comme si je ne faisais pas partie du monde qui m’entoure. Mais aujourd’hui, j’écris tout ça pour une raison : je veux être entendue. Je veux arrêter de me cacher. Je veux trouver de l’aide. Je veux croire que malgré tout ce que j’ai vécu, je peux encore me reconstruire. -
SushisAudacieuse3
elle/elle
2jCoup de foudre amicaleJe suis une fille qui s'attache très rapidement. Et c'est d'ailleurs ce qui c'est passer avec une fille un peu plus vielle que moi. Je ne lui est parler qu'une fois. Une seule. On lisait les mêmes livres, on avait les mêmes délires et cette fille avait un charisme et une confiance incroyable bref j'étais complètement fan. Puis, je l'ai plus revue pendant un ans jusqu'à ce qu'une de mes amies m'anonce que cette fille était la nouvelle blonde de sa soeur. Là, j'étais aux anges !! Une autre amie l'a invité pour nos traditionnels "Party de fin d'année" c'était parfait ! On a parler et tout. On c'est même dit qu'on allait écouter Gossip Girl ensemble !! Juste...J'ai l'impression que c'est trop beau. Vous voyez le feeling ? J'ai l'impression que je vais faire une gaffe et que tout vas être finit ! Je ne suis pas amoureuse d'elle. Mais je l'aime tellement alors que je ne l'ai presque jamais vue.
Réponses
ConfitureReconnaissante13
elle/elle
Salut. C'est déjà bien que tu puisses en parler ici. C'est un début!
Je vois que tu aimerais aller mieux et je comprend totalement ça.
Je struggle aussi avec la nourriture. Mais si j'avais un conseil à te donner, c'est de pratiquer l'auto-compassion. Ça, c'est le fait de se "traiter'' comme on traiterait son/sa ami(e) qui ne va pas bien. Pense aux choses que tu dirais à ton ami(e) pour qu'elle se sente mieux et dis-toi les dans ta tête. (Je fais ça perso et ça aide. Au début, ça va te paraitre bizarre, mais ça va être bénéfique à long terme!) Ou écris-les ! Écrire aussi ça aide.
Par exemple, tu peux écrire les choses qui te font peur sur une feuille. Souvent, ça fait en sorte qu'on extériorise des émotions enfouies en nous et c'est bénéfique.
Et biensûr, je te propose de parler de ce que tu vis à quelqu'un en qui tu as confiance. Tu peux y aller étape par étape aussi ! Pas besoin de tout délivrer en une discussion. Tu pourrais, par exemple, poser une question à un ou une ami(e) en rapport à ce sujet. Ça pourrait ouvrir la porte à une discussion en lien avec ce sujet et te permettre de t'exprimer par rapport à ça. Tu vas voir, quand on discute de nos peurs à des proches, on se rend compte qu'on vit beaucoup de choses similaires.
Bref, l'important, c'est d'y aller pas à pas. Tout ne va pas changer du jour au lendemain, c'est normal. Mais des petites choses peuvent s'améliorer et, ainsi, créer de grands changements.
Les petites victoires, c'est ça l'important. Tu vas y arriver xx
SoleilSportive11
Ado TJ·elle/elle·19 ans
Salut @ArcodéonEnthousiaste15 🪗
Comment vas-tu depuis que tu as écrit?
J’adore la suggestion de pratiquer l’auto-compassion de @ConfitureReconnaissante13 . Je t’invite à relire sa réponse et j’aimerais ajouter un petit quelque chose aussi :)
Je suis reconnaissante que tu en parles ici et je vois que tu cherches à t’apprécier à nouveau et je suis contente de lire que tu veux continuer à trouver des façons. C’est pas facile de tout le temps s’apprécier entièrement tel.le qu’on est, mais ce qui est plus “facile”, c’est de trouver des façons de trouver le positif, les petites choses qui nous font sourire 🩵
Je lance une idée comme ça, parce que je me dis que peut-être, ça te tenterait d’essayer :)
Ce que j’aime bien faire, c’est de fermer mes yeux pour un bon 5-10 secondes et d’essayer de chercher à comprendre ce que je ressens avant de regarder dans le miroir ou avant de penser quoi que ce soit à propos de mon apparence.
Je me donne cette chance pour rester en silence et je t’invite à te la donner aussi pour comprendre que tu es (tout le reste du monde aussi) parfaitement imparfaite 🩵
Je crois qu’il est humain de parfois trop manger et c’est normal, ça arrive :) Tu sais, parfois, on oublie qu’on est en pleine croissance et que les hormones sont de temps en temps vraiment actives et on a besoin d’énergie. Bref, c’est important de garder l’alimentation équilibrée, et ça n’a pas besoin d’être super strict. L’important, c’est que tu fasses l’effort souvent et que tu te donnes des occasions pour te récompenser aussi! Je trouve que c’est bien mérité! En tout cas, après une longue journée d’école, j’aime bien me récompenser avec du chocolat 😉
J’espère t’avoir aidée; n’hésite pas s’il y a quoi que ce soit!
Note: rappelle-toi que ça peut être une bonne idée d'avoir du soutien de la part d'un.e adulte de confiance :)
ConfitureReconnaissante13
elle/elle
Ouii, je suis aussi vraiment d’accord par rapport au truc de fermer les yeux de @SoleilSportive11 !!
Je fais la même chose et ça m’a fait réaliser à quel point la réponse ou la solution qu’on cherche tant à avoir, elle se trouve en nous bien souvent ! En s’écoutant et en prenant conscience de ce qu’on ressent quand on ferme les yeux.
Autant mentalement que physiquement. Le corps parle beaucoup ! On peut comprendre tellement de choses par rapport à celui-ci!
Petit exemple: je ferme les yeux et là, je ressens un noeud dans mon ventre. Cette sensation peut signifier que l’idée de faire une certaine activité me stresse. Je juge pas cet sensation, je l’accepte, même si elle est vraiment pas agréable ! Et ensuite, passer à autre chose ou trouver une solution est beaucoup plus facile, maintenant que je suis consciente de ce que je ressens et sans jugement.
Cette pratique-là, je l’emploi assez souvent, même si à d’autres moments, c’est difficile de me donner la peine de le faire pour pleins de raisons. Mais c’est normal, car je peux pas être parfaite! Des fois, c’est plus facile et d’autres fois, c’est plus difficile.
Desfois, je l’emploi et j’en profite et d’autres fois, j’ai peut-être pas envie de la faire et je me respecte là-dedans.
Avancer petits pas par petits pas…