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LavandeCompréhensif17

elle/elle·18 ans

1a

Ça fait quoi se sentir qu'on a pas le bon genre?

Je suis une fille cis, mais je veux comprendre parce que ça m'apporte beaucoup de questionnements et de stress de ne pas comprendre.

Réponses

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    RoseSympathique7 alltheme

    Ado TJ·elle/elle·18 ans

    1a

    Salut @LavandeCompréhensif17 !

    J'espère que tu vas bien! Je comprends tout à fait ton questionnement, j'avoue que ça peut mener à de l'incompréhension quand on ne le vit pas donc c'est normal de se poser des questions par rapport à cela. J'ai envie de te dire aussi que c'est valide de « stresser », car tu ne comprends pas, mais rassure-toi, tout va bien et c'est correct.

    Je te le dis directement, je ne suis pas transgenre et je n'ai jamais vraiment concrètement vécu cela, mais je crois que c'est important de ne pas se mettre de pression et que c'est ok de ne pas nécessairement savoir ou le vivre.

    J'imagine, de ce que je comprends, que c'est pas se sentir physiquement dans le bon corps (peut-être avoir des envies de se masturber avec un pénis par exemple alors que la personne a une vulve par exemple?) et mentalement ça doit devenir dérangeant de vouloir se sentir reconnu.e comme le genre qui à la base, ne t'es pas associé. J'imagine que c'est vraiment plus complexe que la brève explication que j'en tire.

    Je crois que ce serait intéressant de poser la question à une personne transgenre directement (je n'en suis pas une, ce qui fait en sorte que c'est dur à répondre évidemment).

    Sur le site de Interligne, je crois que tu peux poser tes questions. C'est un site web LGBTQ+.

    J'espère avoir pu répondre à ta question un peu! Prends soin de toi et à bientôt!

    RoseSympathique7

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    MatchaBienveillant3

    iel·16 ans

    1a

    Allo! Je comprend absolument ton questionnement parce qu’il est impossible de réellement comprendre le sentiment de quelque chose que l’on ne vit pas! Alors je suis une personne non-binaire et je vais t’expliquer comment je me sens et comment j’ai pris conscience que je n’étais pas cisgenre!

    Ça remonte à mon enfance, le début de la puberté, le fille de ma classe commençaient à avoir de la poitrine et elles étaient très heureuse de cela. Elle portait des soutiens-gorges et c’était une vrai fierté tendit que moi j’étais super inconfortable (ce qui est le cas de fille cis aussi!) et voulais les cacher. J’ai toujours été inconfortable à l’idée que les gens sache que j’aie de la poitrine. Ce qui était un premier signe de dysphorie de genre.

    Ensuite, plus tard, je me suis coupé les cheveux et depuis je n’ai JAMAIS voulu les laisser pousser. Quand j’ai commencé à connaître la communauté LGBTQ, il y a eu un déclic dans ma tête. Je savais que je n’étais pas dans le bon corps. J’ai eu mes règles et c’est une des PIRES expériences de toute ma vie alors j’ai commencé à prendre la pilule en continue jusqu’à aujourd’hui. Chaque fois que j’étais menstrué, je me sentais pris dans un corps qui n’était pas mien.

    Quand j’ai connu l’identité de genre non-binaire, je me suis senti comme ça. C’était moi. C’était mon identité.

    Même aujourd’hui, quand j’ai mes règles quand j’oublie un peu trop ma pilule je me met à pleurer. Je n’arrive pas à aller à l’école. C’est un sentiment intense de mal-être. Quand je prends ma douche, j’essaye de ne pas trop porter attention à ma poitrine car ça me dérange beaucoup. J’ai beaucoup de ma à trouver des vêtements que je me sens confortable de porter en public car j’ai peur d’être trop féminin ou que l’on remarque trop ma poitrine.

    Bref pour moi c’est une dysphorie de genre intense. J’espère que ça aide!

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    CamomilleTenace4

    iel

    1a

    Un jours, j'ai commencé à connaître la communauté LGBTQ+ et là, j'ai commencé à être en questionnement. Mais, c'était comme... Du questionnement inconscient, c'était un peu bizarre. J'ai commencé par me sentir gars, ensuite gender fluid, et puis, depuis 2-3 ans, je me sens ni une fille, ni un gars. En fait, comment je me sent... C'est très compliqué. Mais quand on me dit que je suis une fille, ou autre, ça me fait mal intérieurement. Un jour, en éduc ils ont faillit séparer les gars des filles. Je ne savait pas comment j'allais faire, donc j'ai commencé à pleuré. Je me sent pas bien quand on me mégenre. Et ça me fait chaque fois plus mal. Et la puberté, c'est très compliqué. Toutes mes amies qui me disent: J'ai eu mes règles! Et moi qui me demandent est-ce que je veut vraiment? Est-ce que ça me dérangerait vraiment? Je le sais toujours pas. J'aurais envie que ça soit plus facile. Ce que je sais, c'est que je me sens pas bien dans mon corps et dans le sexe qu'on m'a assigné à la naissance. Ça peut être différent celons la personne qui le ressent.

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    VolleybalDynamique7

    elle/elle

    22h
    Qui choisir? Maman ou papa?
    Salut, ça fait un bout de temps que j'ai pas écrit sur le forum. je suis un peu dans une situation... difficile. J'ai 13(bientôt 14) et j'ai vécu des choses (trop). Je vois une travailleuse sociale, je bientôt faire des activités avec des victimes d'agressions sexuelles dans un centre...et ect. Maintenant que m'a vie commençait à reprendre le bon chemin, mon père m'a suggéré d'aller vivre chez lui pendant 1 ans ( je le vois une fin de semaine sur deux habituellement et l'été je le vois une semaine sur deux). Il faut savoir que, j'ai pas le meilleur environnement chez ma mère. Ça fait que crier et se chicaner entre tout le monde, surtout entre mon beau père et ma mère. Mon père m'a donc suggéré sa, mais je ne sais vraiment pas quoi dire... J'en ai parler à mon cousin de 20 ans, lui qui a eu pratiquement les mêmes situation que moi, était le mieux placé pour me comprendre. Il m'a dit, et je site...<< Tu devrais dire oui, je préfère que tu vives dans un endroit sain>>. Comme si ma mère était un monstre. Mais le seul monstre dans cette histoire c'est moi. Chez ma mère, c'est toujours moi qui est accusée de tt. Je me fait chicaner tout le temps et on me rappelle souvent mes erreur, comme l'histoire du pédophile disons( voir mes autres publications). Chez mon père, on vois aucun de mes efforts. Je fait toujours plus que demander et c'est toujours pas bien. Je garde 6 enfants, c'est sûr que j'ai pas le temps de toujours tout faire correctement. C'est compliqué et eux...ils me critiquent tt le temps. Je sais pas si je devrais accepté la proposition de mon père. Après tout, il fait sa pour mon bien. Je sais que c'est long à lire tout sa, mais je préfère me confier à vous parce vous vous m'écouter (plutôt vous lisez, mais vous avez compris) contrairement à mes parents, mes problème c'est n'importe quoi et pleurer c'est comme un crime. J'ai vu plusieurs fois ma mère et mon beau père se chicaner... pendant ce temps moi je cachait les yeux et les oreilles de mes frères et sœurs... Je n'avais pas assez de mains pour cacher les miens. J'ai tout vu et entendu...la maison qui tremblait avec les coup dans le mur, la vitre sur la porte qui explose avec les coups de poing de mon beau-père dans la porte. Tout. Les autres, ne le savent pas sa... J'aimerais vraiment que quelqu'un me résonne. Je veux savoir se qui est le mieux pour moi...mais je ne sais pas.
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    SésameMinutieux15

    elle/elle

    1j
    Mes parents se moquent de moi
    Quand mes amis ont appris que j’avais un trouble psychologique, ils m’ont intimidé. Ils étaient violents verbalement, physiquement et psychologiquement pendant plusieurs années.J’ai eux une chicane avec mes parents car ils insistent pour fêter ma fête alors que j’en ai horreur. Mon anniversaire était le jour ou mes amis m’intimidaient le plus, ils convainquaient mes autres amis de m’intimider ou de me fuir.Mes parents disent que j’exagère. Ils se moquent de moi et disent que je dramatise quand j’en parle a d’autres personnes. Ma mère me traite de niaiseuse et de faible pour laisser mes amis me gâcher la vie aux point de m’isoler et de ne pas fêter ma fête.Peut être que c’est vrai que je dramatise, je ne sais plus, mais comment je le décris, c’est comment je l’ai ressenti. Ils ne le comprennent pas et continuent à me forcer de fêter ma fête.
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    VolleybalCharmeur13

    elle/il

    1j
    J’ai mal, mais je me tais depuis trop longtemps
    Je ne sais pas vraiment par où commencer, parce que ce que je vis me dépasse. J’ai l’impression de porter un poids que personne ne voit. Je me suis déjà automutilée. Pour faire taire ce qui hurlait en dedans. Pour sentir quelque chose, n’importe quoi, quand tout devenait trop lourd. J’ai déjà voulu en finir. J’ai fait des tentatives de suicide. Pas pour attirer l’attention, mais parce que je ne voyais plus d’issue. Parce que la douleur était trop grande, trop constante. J’ai perdu des amis. Peut-être parce qu’ils ne comprenaient pas, peut-être parce que je me suis enfermée dans ma souffrance. Ou peut-être parce que je ne savais plus comment être "normale". J’ai connu l’amour, ou du moins ce que je pensais être de l’amour. Mais c’était toxique. J’ai été brisée dans des relations où je me suis effacée, où je croyais que je méritais d’être mal aimée. J’ai vécu une agression sexuelle. Un moment qui m’a marquée à vie, que j’essaie encore de comprendre, de guérir. J’ai été placée dans une famille qui n’était pas la mienne. Arrachée à mes repères, comme si j’étais un problème à régler plutôt qu’une personne à aider. J’ai connu la violence conjugale. La peur dans le quotidien. Les mots qui frappent. Les gestes qui blessent. La sensation que ma voix ne comptait pas. Je vis avec la dépression. Cette noirceur qui revient sans prévenir. Qui me fait croire que je ne vaux rien. Que je dérange. Que je suis de trop. Et surtout… je me sens à l’écart. Comme si je n’avais pas de place. Comme si je ne faisais pas partie du monde qui m’entoure. Mais aujourd’hui, j’écris tout ça pour une raison : je veux être entendue. Je veux arrêter de me cacher. Je veux trouver de l’aide. Je veux croire que malgré tout ce que j’ai vécu, je peux encore me reconstruire.
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    SushisAudacieuse3

    elle/elle

    2j
    Coup de foudre amicale
    Je suis une fille qui s'attache très rapidement. Et c'est d'ailleurs ce qui c'est passer avec une fille un peu plus vielle que moi. Je ne lui est parler qu'une fois. Une seule. On lisait les mêmes livres, on avait les mêmes délires et cette fille avait un charisme et une confiance incroyable bref j'étais complètement fan. Puis, je l'ai plus revue pendant un ans jusqu'à ce qu'une de mes amies m'anonce que cette fille était la nouvelle blonde de sa soeur. Là, j'étais aux anges !! Une autre amie l'a invité pour nos traditionnels "Party de fin d'année" c'était parfait ! On a parler et tout. On c'est même dit qu'on allait écouter Gossip Girl ensemble !! Juste...J'ai l'impression que c'est trop beau. Vous voyez le feeling ? J'ai l'impression que je vais faire une gaffe et que tout vas être finit ! Je ne suis pas amoureuse d'elle. Mais je l'aime tellement alors que je ne l'ai presque jamais vue.