Est-ce que c'est normal?
EucalyptusJudicieux5
elle/elle
Bonjour, donc comme vous le savez, je suis chinoise d'origine. Dans la culture chinoise, il y a la "hiérarchie familiale" qui présume que les grands-parents sont au-dessus des parents qui sont au-dessus des enfants.
Cependant, il y a un hic. Mes parents ne croient pas en la passage d'adolescence (pas leurs mots, mais vous allez comprendre.) Par exemple, quand j'avais neuf ans ("Tu as déjà neuf ans, arrête de te comporter en bébé, tu dois aider dans la famille!") Écrit comme ça, ça ne semble pas si mal, mais laissez-moi expliquer.
Je suis - selon eux - une enfant gâtée qui veut tout pour elle-même, surtout quand je capote parfois parce que mes parents ne captent jamais le sarcasme et me crient dessus pour avoir été sarcastique, j'ai insulté personne je faisais des blagues et ils crient (un autre défaut, j'en ai parlé avec quelques amis chinois et ils sont tous d'accord avec moi que les parents ne comprennent pas le sarcasme) et quand je "suis juste sur mon ordinateur en train de ne pas aider à la maison".
Ce qu'ils veulent que je sois? Une adulte. Ouais. Ils veulent que je suis mature, ma mère me donne des conseils pour les relations amoureuses, qui pour moi ne servent à rien, j'ai des hyper bonnes notes à part en éducation physique et j'ai envie de finir mon éducation sans jamais "être sortie avec" personne. Ma mère veut que j'aide dans la maison qui peut paraître raisonnable mais aujourd'hui j'ai dit un mauvais mot et elle m'a ordonné de laver la poêle (ben, le truc pour cuisiner, je ne sais pas comment le dire en français, en anglais c'est un "frying pan").
Mais je suis mineure.
Ce que mes parents veulent de moi quand je serais adulte : Bonne élève qui finit ses études à un bon université américain (pensez Harvard), vit avec ses parents (ils veulent assister à ma graduation!!), aie un bon travail bien payant, achète une maison et aie un mari et soit des enfants, soit des animaux de compagnie.
Ce que je veux : Économiser de l'argent (j'en ai un peu plus de 1000$ en ce moment (je ne vous dirais pas le montant exact, ça serait ridicule de mon point de vue), mais ils refusent que je dépasse ce montant), couper le pont avec mes parents, aller à McGill, finir mes études, vivre seule, ne jamais me marier avant d'avoir fini l'université (car tu ne sais pas où les autres vont être rendus si tu as des crushes au secondaire, au cégep ou même à l'université car ça ne veut pas dire qu'il réussira dans la vie) devenir écrivaine (j'ai déjà écrit une histoire en anglais de 100 pages l'année passée et je vais faire la préquelle de l'histoire ainsi que sa suite cette année. J'adore lire et écrire.
Mes parents m'ont déjà causé des traumatismes (je ne crois pas que ce soit aussi grave que le PTSD, juste des traumatismes normaux). Par exemple, la fois quand ma mère était fâchée contre moi, j'avais sept ans, et elle a dit qu'elle va me renvoyer en Chine. Ou la fois quand j'avais dit un mauvais mot en mandarin (ouais, je dis plusieurs mauvais mots, c'est une habitude que je dois améliorer) et mon père a dit que s'il m'entend encore dire ça il va m'expulser de la maison. Ou quand mon père, qui me n'a jamais frappée, avait justifié que parfois c'est acceptable de frapper les enfants. Ou ma mère qui a frappé mon chien (raison pourquoi je ne veux pas de chien, je trouve qu'ils sont hyper cute mais je ne veux pas qu'ils seraient comme ce que ma mère a fait au chien que j'ai en ce moment) parce qu'il a mordu le mur. Ou encore quand aujourd'hui, ma mère m'a dit "Si tu ne te comportes pas bien avec moi, je te donnerai la pire version de moi." Euh... je croyais que les enfants faisaient des parents leur modèles, pas le contraire? Et oui, c'est un sujet que j'ai abordé avec mes parents. Ils m'ont répliqué que quand ils étaient petits, ils ne faisaient pas nécessairement la même chose que moi, par exemple ils ne connaissaient pas français (Euh...?)
La pire chose ce sont les histoires que mes parents me racontent à propos de leurs propres parents et grands-parents. Là je commence à comprendre, c'est un cycle toxique d'abus. En fait, mes parents sont les moins stricts de tous mes oncles, tantes, et cousins qui ont déjà un/des enfant(s). Ils ne peuvent pas rompre le cycle car c'est tout ce qu'ils ont su avec leur grands-parents, parents, oncles, tantes, sœurs et cousins qu'ils avaient. J'ai trop peur d'avoir un enfant et de continuer le cycle. Ou d'avoir un animal de compagnie, d'ailleurs.
Quand j'en ai parlé à un ami Blanc québécois d'origine en sixième année il était très confus. Il m'a dit que ses parents se fichent totalement de ses notes et il joue aux jeux vidéo jusqu'à tard. J'ai trouvé comment allumer le flashlight dans mon téléphone et écrire jusqu'à tard dans mon cahier pas électronique, mais bon. Je ne sais pas ce qu'il veut dire par jusqu'à tard. Moi je me couche à 23h00 maximum... en sixième année c'était 21h30...
Est-ce que ç'a un lien avec la culture, dois-je accepter cela même si je déteste cela, et dois-je "en profiter" comme mes parents le disent?
Dernières publications
Liste de discussions
-
VolleybalDynamique7
elle/elle
9hQui choisir? Maman ou papa?Salut, ça fait un bout de temps que j'ai pas écrit sur le forum. je suis un peu dans une situation... difficile. J'ai 13(bientôt 14) et j'ai vécu des choses (trop). Je vois une travailleuse sociale, je bientôt faire des activités avec des victimes d'agressions sexuelles dans un centre...et ect. Maintenant que m'a vie commençait à reprendre le bon chemin, mon père m'a suggéré d'aller vivre chez lui pendant 1 ans ( je le vois une fin de semaine sur deux habituellement et l'été je le vois une semaine sur deux). Il faut savoir que, j'ai pas le meilleur environnement chez ma mère. Ça fait que crier et se chicaner entre tout le monde, surtout entre mon beau père et ma mère. Mon père m'a donc suggéré sa, mais je ne sais vraiment pas quoi dire... J'en ai parler à mon cousin de 20 ans, lui qui a eu pratiquement les mêmes situation que moi, était le mieux placé pour me comprendre. Il m'a dit, et je site...<< Tu devrais dire oui, je préfère que tu vives dans un endroit sain>>. Comme si ma mère était un monstre. Mais le seul monstre dans cette histoire c'est moi. Chez ma mère, c'est toujours moi qui est accusée de tt. Je me fait chicaner tout le temps et on me rappelle souvent mes erreur, comme l'histoire du pédophile disons( voir mes autres publications). Chez mon père, on vois aucun de mes efforts. Je fait toujours plus que demander et c'est toujours pas bien. Je garde 6 enfants, c'est sûr que j'ai pas le temps de toujours tout faire correctement. C'est compliqué et eux...ils me critiquent tt le temps. Je sais pas si je devrais accepté la proposition de mon père. Après tout, il fait sa pour mon bien. Je sais que c'est long à lire tout sa, mais je préfère me confier à vous parce vous vous m'écouter (plutôt vous lisez, mais vous avez compris) contrairement à mes parents, mes problème c'est n'importe quoi et pleurer c'est comme un crime. J'ai vu plusieurs fois ma mère et mon beau père se chicaner... pendant ce temps moi je cachait les yeux et les oreilles de mes frères et sœurs... Je n'avais pas assez de mains pour cacher les miens. J'ai tout vu et entendu...la maison qui tremblait avec les coup dans le mur, la vitre sur la porte qui explose avec les coups de poing de mon beau-père dans la porte. Tout. Les autres, ne le savent pas sa... J'aimerais vraiment que quelqu'un me résonne. Je veux savoir se qui est le mieux pour moi...mais je ne sais pas. -
SésameMinutieux15
elle/elle
1jMes parents se moquent de moiQuand mes amis ont appris que j’avais un trouble psychologique, ils m’ont intimidé. Ils étaient violents verbalement, physiquement et psychologiquement pendant plusieurs années.J’ai eux une chicane avec mes parents car ils insistent pour fêter ma fête alors que j’en ai horreur. Mon anniversaire était le jour ou mes amis m’intimidaient le plus, ils convainquaient mes autres amis de m’intimider ou de me fuir.Mes parents disent que j’exagère. Ils se moquent de moi et disent que je dramatise quand j’en parle a d’autres personnes. Ma mère me traite de niaiseuse et de faible pour laisser mes amis me gâcher la vie aux point de m’isoler et de ne pas fêter ma fête.Peut être que c’est vrai que je dramatise, je ne sais plus, mais comment je le décris, c’est comment je l’ai ressenti. Ils ne le comprennent pas et continuent à me forcer de fêter ma fête. -
VolleybalCharmeur13
elle/il
1jJ’ai mal, mais je me tais depuis trop longtempsJe ne sais pas vraiment par où commencer, parce que ce que je vis me dépasse. J’ai l’impression de porter un poids que personne ne voit. Je me suis déjà automutilée. Pour faire taire ce qui hurlait en dedans. Pour sentir quelque chose, n’importe quoi, quand tout devenait trop lourd. J’ai déjà voulu en finir. J’ai fait des tentatives de suicide. Pas pour attirer l’attention, mais parce que je ne voyais plus d’issue. Parce que la douleur était trop grande, trop constante. J’ai perdu des amis. Peut-être parce qu’ils ne comprenaient pas, peut-être parce que je me suis enfermée dans ma souffrance. Ou peut-être parce que je ne savais plus comment être "normale". J’ai connu l’amour, ou du moins ce que je pensais être de l’amour. Mais c’était toxique. J’ai été brisée dans des relations où je me suis effacée, où je croyais que je méritais d’être mal aimée. J’ai vécu une agression sexuelle. Un moment qui m’a marquée à vie, que j’essaie encore de comprendre, de guérir. J’ai été placée dans une famille qui n’était pas la mienne. Arrachée à mes repères, comme si j’étais un problème à régler plutôt qu’une personne à aider. J’ai connu la violence conjugale. La peur dans le quotidien. Les mots qui frappent. Les gestes qui blessent. La sensation que ma voix ne comptait pas. Je vis avec la dépression. Cette noirceur qui revient sans prévenir. Qui me fait croire que je ne vaux rien. Que je dérange. Que je suis de trop. Et surtout… je me sens à l’écart. Comme si je n’avais pas de place. Comme si je ne faisais pas partie du monde qui m’entoure. Mais aujourd’hui, j’écris tout ça pour une raison : je veux être entendue. Je veux arrêter de me cacher. Je veux trouver de l’aide. Je veux croire que malgré tout ce que j’ai vécu, je peux encore me reconstruire. -
SushisAudacieuse3
elle/elle
1jCoup de foudre amicaleJe suis une fille qui s'attache très rapidement. Et c'est d'ailleurs ce qui c'est passer avec une fille un peu plus vielle que moi. Je ne lui est parler qu'une fois. Une seule. On lisait les mêmes livres, on avait les mêmes délires et cette fille avait un charisme et une confiance incroyable bref j'étais complètement fan. Puis, je l'ai plus revue pendant un ans jusqu'à ce qu'une de mes amies m'anonce que cette fille était la nouvelle blonde de sa soeur. Là, j'étais aux anges !! Une autre amie l'a invité pour nos traditionnels "Party de fin d'année" c'était parfait ! On a parler et tout. On c'est même dit qu'on allait écouter Gossip Girl ensemble !! Juste...J'ai l'impression que c'est trop beau. Vous voyez le feeling ? J'ai l'impression que je vais faire une gaffe et que tout vas être finit ! Je ne suis pas amoureuse d'elle. Mais je l'aime tellement alors que je ne l'ai presque jamais vue.
Réponses
EucalyptusJudicieux5
elle/elle
Le pire, c'est que quand je suis allée vers un forum pour de l'aide, c'était rempli d'ex-chrétiens et d'ex-musulmans qui blâmaient cela sur la religion... mes parents et moi sont tous athées...
EucalyptusJudicieux5
elle/elle
De plus, quand l'un de mes parents est fâché contre moi, il fait la remarque à l'autre même s'il s'est passé cinq heures avant, pendant la même journée. Le lendemain, ils sont habituellement du genre "rien ne s'est passé".
CannelleAmusé16
Ado TJ·Préfère ne pas répondre
Salut @EucalyptusJudicieux5 :))
Merci beaucoup pour ton partage, je suis sur que plusieurs utilisateur du forum avec la même situation familiale pourront ce reconnaitre dans ta publication. J'avoue que c'est complexe de vivre avec des parents qui n'ont pas les mêmes idées pour ton avenir que toi. J'espère pour toi que tu arriveras a te créer un cercle d'amies qui pourrons mieux te comprendre. Peut-être qu'une fois adulte tu pourras en reparler avec tes parents et leur faire comprendre ta vision. J'espère que ma réponse pourras t'encourager :)
EucalyptusJudicieux5
elle/elle
Ahaha un cercle d'amis bonne blague. Honnêtement, j'ai plein d'amis avec qui je parle de choses normales comme l'école, la musique, les livres, etc. Des trucs plus informelles, quoi. Je me rappelle une fois en 4ème année chacun devait nommer ses valeurs. Littéralement toute la classe avait dit sa famille. Moi je n'en suis pas si sûre. D'un côté, j'aime ma famille, de l'autre, je suis en train d'économiser de l'argent et je partirai dès que j'ai 18 ans. Depuis cela j'ai peur d'être jugée en raison de ma situation familiale qui a ben l'air d'être plus mauvaise comparé à mes amis (qui, eux, me racontent plein de trucs qu'ils ont fait avec leurs familles, ils me demandent de partager et je change de sujet).