Je ne sais pas quoi donnĂ© comme titre 😅

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SrirachaOriginale3

elle/elle·16 ans

1m

Donc avant que vous commenciez Ă  lire, je tiens Ă  prĂ©ciser que j'ai dĂ©jĂ  vĂ©cu un long Ă©pisode dĂ©pressif, un trouble alimentaire, et selon certains spĂ©cialistes une forme de traumatisme, donc veuillez me pas trop vous inquiĂ©ter sur ce qui va suivre, ce sont surtout des pensĂ©es rĂ©currentes et un peu existentielles haha 😅. En fait, ce sont surtout des pensĂ©es sans queue ni tĂȘte
 j'espĂšre juste que quelqu'un va un peu comprendre tout ce charabia.


Vous allez me trouver vraiment dĂ©rangĂ©e et folle, mais je pense souvent que je ne pourrais jamais vivre l'amour dans ma vie. J'ai souvent l'impression d'ĂȘtre comme dans un film, genre je suis le personnage principal et les autres personnes sont des personnes figurantes mais importantes dans ma vie. Que mon travail dans la vie n'est pas de tomber amoureuse, mais de regarder les autres tomber en amour, et que je pourrais jamais rĂ©ellement interfĂ©rer avec les Ă©motions des "figurants" Ă  mon Ă©gard. Comme si mon but n'Ă©tait pas de vivre l'amour, ou toutes autres Ă©motions, mais d'aider les figurants et de "crĂ©er" le film sans nĂ©cessairement le vivre.


C'est difficile Ă  expliquer mais c'est comme si j'avais l'impression de "devoir" exister pour aider les autres Ă  aller mieux, et non pas d'avoir "choisi" d'exister pour vivre comme les autres. C'est comme si les autres avaient le choix d'ĂȘtre insouciants et de vivre pleinement leur vie, mais que moi je devais non seulement observer la vie de tout le monde, mais aussi m'assurer que tout le monde aille bien pour ne pas qu'un jour quelqu'un se sente mal ou traverse une mauvaise passe. C'est un sentiment comme si certains avaient le droit d'aimer et de vivre des Ă©motions, alors que moi mon rĂŽle Ă©tait de m'assurer qu'ils puissent vivre ces Ă©motions lĂ . C'est probablement pour ça que je veux devenir une mĂ©decin humanitaire, je veux aider jusqu'au bout.


Je ne sais honnĂȘtement pas d'oĂč ce sentiment vient. Probablement que tout le monde se pose exactement les mĂȘmes questions et que j'en fais un cas
j'ai surement tendance Ă  exagĂ©rer toutes les pensĂ©es qui me passent par la tĂȘte. Quand je me suis sorti de la dĂ©pression et de l'anorexie, je me suis jurĂ© Ă  moi-mĂȘme que plus jamais je ne laisserais mes Ă©motions gĂącher ma vie comme ils l'avaient fait durant quatre ans. Et que si je m'Ă©tais sorti de lĂ  sans avoir passĂ© Ă  l'acte (suicide) c'Ă©tait que j'avais un certain rĂŽle Ă  jouer dans la vie, et que si je ne voulais pas vivre pour moi-mĂȘme je devais vivre pour les autres. Donc, Ă  partir de ce moment-lĂ  j'ai dĂ©cidĂ© que je ne voulais jamais que quelqu'un, peu importe si c'est un inconnu ou non, traverse une mauvaise passe, et que j'allais faire tout mon possible pour Ă©viter que les personnes soient tristes. Je me suis dit que si moi je ne le fait pas, qui va le faire ?


J'ai souvent l'impression que la vie se mĂ©rite et que certaines personnes arrivent Ă  mĂ©riter le droit a la vie plus facilement que d'autres. En fait, je crois que dans ma tĂȘte tout le monde mĂ©rite de vivre sauf moi. Je ne sais pas pourquoi, c'est comme si je croyais que je valais moins qje les autres, et que tout le monde Ă©tait d'une certaine maniĂšre supĂ©rieur Ă  moi. Mais la question reste: comment je peux vivre sans avoir mĂ©riter de vivre ? Si je ne mĂ©ritais pas de vivre, ça voudrait vouloir dire que je peux ĂȘtre autant mĂ©chante et cruelle que j'en ai envie puisque je n'ai pas besoin de mĂ©riter la vie vu que je la vis dĂ©jĂ  comme je l'entend. Je ne crois pas avoir encore eu le "mĂ©rite" de vivre. Il me reste des choses Ă  me prouver autant Ă  moi-mĂȘme qu'aux autres pour qu'enfin je puisse me dire que je suis littĂ©ralement en train de vivre.


Je ne sais pas pourquoi, mais dans ma tĂȘte, dans mes rĂȘves les plus fous, ma vie va rĂ©ellement commencer dans ma vingtaine, lorsque je serai enfin une mĂ©decin humanitaire. C'est lĂ  que le vrai rĂŽle de la vie va commencer rĂ©ellement, et peut ĂȘtre, qui sait, Ă  ce moment-lĂ  je vais pouvoir mĂ©riter l'amour ? Qui sait, peut ĂȘtre qu'un jour je vais ĂȘtre assez jolie et intĂ©ressante pour que quelqu'un puisse m'aimer ? Je me demande ce que fait ce sentiment d'intĂ©resser quelqu'un assez pour que cette personne rĂȘve de partager sa vie avec toi



Mais le problĂšme est que je n'arrive pas Ă  imaginer quelqu'un tomber en amour avec moi. Je me vois tomber amoureuse, et que Ă  chaque fois ce ne soit pas rĂ©ciproque, parce que je ne peux pas imaginer qu'une personne soit assez intĂ©ressĂ©e par moi pour tomber en amour. Qu'est-ce que j'ai de diffĂ©rent des autres ? Rien en particulier pour ĂȘtre honnĂȘte. Je vis et j'existe comme tous les autres sur Terre. Ceci n'est en aucun cas quelque chose qui me diffĂ©rencie. Je suis douĂ©e pour certaines choses, mais jamais cela ne sera considĂ©rĂ© comme Ă©tant un talent. Je suis jolie, mais en mĂȘme temps il y a des filles qui ne sont pas simplement jolies, mais Ă  couper le souffle. C'est ce que je tente d'expliquer. Je ne veux pas me victimiser. Ce que je tente de dire c'est que je ne suis pas quelqu'un Ă  proprement parler, mais plus une personne qui regarde la vie sans jamais vraiment y participer, et donc qu'il est impossible que je change rĂ©ellement la vie de quelqu'un au point que celle-ci tombe en amour avec moi. Je ne sais pas si c'est clair ?


Et parfois j'ai l'impression de me donner trop d'importance. Quelques fois je me dis que je suis intelligente, peut-ĂȘtre mĂȘme plus que la plupart des autres jeunes de 16 ans. Mais ensuite je me dis que c'est me donner trop d'importance, et que la plupart des adolescents doivent penser comme moi.


C'est un peu pourquoi personne ne va jamais m'aimer. Je me crois spéciale alors que je ne le suis pas. Je crois que j'ai le pouvoir de changer le monde et la vie des gens pour le meilleur, alors que je pourrais disparaßtre et cela n'aurai pas vraiment d'impact sur la continuation du monde. C'est vrai quoi. Nous sommes des milliards sur Terre. Que je vive ou non, ça ne va pas changer le cours de la vie.


Et si je n'existait pas réellement ? Et si à ma mort je réalisais qu'en fait ma vie n'était qu'une phase pour me préparer à quelque chose aprÚs ? Et si la mort n'était que le début de notre vraie vie ? J'aurai fait tout cela pour rien ? Et comment je vais savoir si les gens vont me pleurer lors de ma mort ? Va-t-il simplement avoir des personnes à mes funérailles? Si je meurs demain, est-ce que quelqu'un va me pleurer ? Combien de personnes vont venir à mes funérailles? Est-ce que certains vont regretter des choses à mon égard ? Est-ce qu'une personne va regretter de ne pas m'avoir avoué son amour ? Comment savoir si j'ai un impact sur la vie des autres ?


Mais comment ĂȘtre certain que je vis et que je ne suis pas une simple observatrice de la vie ? Comment savoir qu'on ne vit pas dans un genre de “film”?


Et pourquoi je pense comme ça ? Quel diagnostic je vais recevoir plus tard ? Ils vont découvrir que j'ai une sorte de paranoïa étrange qui fait que je ne crois pas réellement à la vie et à l'impact de notre existence ? Parce qu'à ce stade-là c'est certain qu'il y a quelque chose d'étrange avec moi, sauf que je ne sais pas précisément c'est quoi. Moi qui n'a jamais voulu de diagnostic ou d'étiquettes, me voilà maintenant dans l'envie d'en recevoir un pour enfin avoir ce qui est différent avec moi, ou au moins un indice de ce que j'ai de distinct.


Bon
 c'est probablement hyper malaisant comme post
mais merci d'avoir tout lu, c'est vraiment apprécié :).

Réponses

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    TempĂȘteFestif3

    elle/elle·13 ans

    1m

    Salut @SrirachaOriginale3!

    Je comprends Ă©normĂ©ment le fait de vivre dans un film, et de vouloir que tout les autres sauf nous soient heureux. Ce ''mĂ©rite'', ce droit d'ĂȘtre, c'est trĂšs difficile pour trouver un Ă©quilibre. Au moins tu as un but dans la vie, d'avoir la vaingtaine et aider des gens.

    Pour un diagnostique, ce n'est pas une ''étiquette'' que tu te met, mais plutÎt un sens. Tu n'est pas folle, ou alors on l'est tous. Tu n'est pas seule. Tu devrait en parler d'abord à ta famille, à un.e personne que tu aime et en qui tu as confiance, ou un.e professionnel. Ce serait un bon départ.

    On ne sait pas ce qui va se passer à notre mort vraiment, mais soit sûre qu'il y auras toujours quelqu'un.e qui seras là, que se soit en terme d'amour ou pour te pleurer à tes funérailles. Il y a toujours quelque chose aprÚs, non?

    Moi, je suis t.s.a, et c'est un fardeau autant qu'un cadeau. Je te comprends tellement! Comment tu t'est confiĂ©, ça me rejoint, et sache que quoi qui se passe, quoi que tu sois, il y aura toujours des gens comme toi, mĂȘme s'ils te semblent absant ou que tu ais l'impression que tu es la seule ''extraterestre''. Tu peux rĂ©-Ă©crire de longs monologue et te confier sur ce forunm sans crainte.

    Courage,

    @TempĂȘteFestif3.

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    TabouléBavard7 alltheme

    Ado TJ·il/lui

    1m

    Alloo @SrirachaOriginale3 !!

    Je comprends complĂštement ce que tu veux dire lorsque tu parles que tu as l'impression d'ĂȘtre le personnage principale. Je suis d'accord avec ce que @TempĂȘteFestif3 dis, que tu as un but qui est magnifique. Aider les gens est une trĂšs belle vocation et ĂȘtre mĂ©decin humanitaire est un trĂšs bel objectif et je te souhaites qu'il se rĂ©alise. Par contre, je veux que tu saches que tu as le droit de vivre et d'ĂȘtre aimĂ© comme n'importe quelle personne que tu connais dans ton entourage. Oui, des fois ça peut sembler impossible que des personnes peuvent nous aimer comme nous on les aime. Cependant, ce n'est pas les gens qui font en sorte si notre vie a de la valeur ou non. C'est toi et ta personne. À la fin de la journĂ©e ce qui est important c'est toi et chaque personne a de la valeur.

    Tu parlais de comment t'avais peur qu'on te mettes des Ă©tiquettes ou que tu reçois un diagnostic. Tu sais des fois ce genre de chose lĂ  comme a dit @TempĂȘteFestif3, ce sont des cadeaux et des Ă©lĂ©ments qui nous rendent unique en quelque sorte. La vie est complexe, je te l'accorde mais elle rĂ©serve parfois un grand nombre de surprises :))

    J'espÚre que ça te fais un peu plus de bien d'avoir écris sur le forum et s'il y a quoi que ce soi n'hésite pas à revenir!! Prends soins de toi :))

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    VolleybalDynamique7

    elle/elle

    21h
    Qui choisir? Maman ou papa?
    Salut, ça fait un bout de temps que j'ai pas Ă©crit sur le forum. je suis un peu dans une situation... difficile. J'ai 13(bientĂŽt 14) et j'ai vĂ©cu des choses (trop). Je vois une travailleuse sociale, je bientĂŽt faire des activitĂ©s avec des victimes d'agressions sexuelles dans un centre...et ect. Maintenant que m'a vie commençait Ă  reprendre le bon chemin, mon pĂšre m'a suggĂ©rĂ© d'aller vivre chez lui pendant 1 ans ( je le vois une fin de semaine sur deux habituellement et l'Ă©tĂ© je le vois une semaine sur deux). Il faut savoir que, j'ai pas le meilleur environnement chez ma mĂšre. Ça fait que crier et se chicaner entre tout le monde, surtout entre mon beau pĂšre et ma mĂšre. Mon pĂšre m'a donc suggĂ©rĂ© sa, mais je ne sais vraiment pas quoi dire... J'en ai parler Ă  mon cousin de 20 ans, lui qui a eu pratiquement les mĂȘmes situation que moi, Ă©tait le mieux placĂ© pour me comprendre. Il m'a dit, et je site...<< Tu devrais dire oui, je prĂ©fĂšre que tu vives dans un endroit sain>>. Comme si ma mĂšre Ă©tait un monstre. Mais le seul monstre dans cette histoire c'est moi. Chez ma mĂšre, c'est toujours moi qui est accusĂ©e de tt. Je me fait chicaner tout le temps et on me rappelle souvent mes erreur, comme l'histoire du pĂ©dophile disons( voir mes autres publications). Chez mon pĂšre, on vois aucun de mes efforts. Je fait toujours plus que demander et c'est toujours pas bien. Je garde 6 enfants, c'est sĂ»r que j'ai pas le temps de toujours tout faire correctement. C'est compliquĂ© et eux...ils me critiquent tt le temps. Je sais pas si je devrais acceptĂ© la proposition de mon pĂšre. AprĂšs tout, il fait sa pour mon bien. Je sais que c'est long Ă  lire tout sa, mais je prĂ©fĂšre me confier Ă  vous parce vous vous m'Ă©couter (plutĂŽt vous lisez, mais vous avez compris) contrairement Ă  mes parents, mes problĂšme c'est n'importe quoi et pleurer c'est comme un crime. J'ai vu plusieurs fois ma mĂšre et mon beau pĂšre se chicaner... pendant ce temps moi je cachait les yeux et les oreilles de mes frĂšres et sƓurs... Je n'avais pas assez de mains pour cacher les miens. J'ai tout vu et entendu...la maison qui tremblait avec les coup dans le mur, la vitre sur la porte qui explose avec les coups de poing de mon beau-pĂšre dans la porte. Tout. Les autres, ne le savent pas sa... J'aimerais vraiment que quelqu'un me rĂ©sonne. Je veux savoir se qui est le mieux pour moi...mais je ne sais pas.
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    SésameMinutieux15

    elle/elle

    1j
    Mes parents se moquent de moi
    Quand mes amis ont appris que j’avais un trouble psychologique, ils m’ont intimidĂ©. Ils Ă©taient violents verbalement, physiquement et psychologiquement pendant plusieurs annĂ©es.J’ai eux une chicane avec mes parents car ils insistent pour fĂȘter ma fĂȘte alors que j’en ai horreur. Mon anniversaire Ă©tait le jour ou mes amis m’intimidaient le plus, ils convainquaient mes autres amis de m’intimider ou de me fuir.Mes parents disent que j’exagĂšre. Ils se moquent de moi et disent que je dramatise quand j’en parle a d’autres personnes. Ma mĂšre me traite de niaiseuse et de faible pour laisser mes amis me gĂącher la vie aux point de m’isoler et de ne pas fĂȘter ma fĂȘte.Peut ĂȘtre que c’est vrai que je dramatise, je ne sais plus, mais comment je le dĂ©cris, c’est comment je l’ai ressenti. Ils ne le comprennent pas et continuent Ă  me forcer de fĂȘter ma fĂȘte.
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    VolleybalCharmeur13

    elle/il

    1j
    J’ai mal, mais je me tais depuis trop longtemps
    Je ne sais pas vraiment par oĂč commencer, parce que ce que je vis me dĂ©passe. J’ai l’impression de porter un poids que personne ne voit. Je me suis dĂ©jĂ  automutilĂ©e. Pour faire taire ce qui hurlait en dedans. Pour sentir quelque chose, n’importe quoi, quand tout devenait trop lourd. J’ai dĂ©jĂ  voulu en finir. J’ai fait des tentatives de suicide. Pas pour attirer l’attention, mais parce que je ne voyais plus d’issue. Parce que la douleur Ă©tait trop grande, trop constante. J’ai perdu des amis. Peut-ĂȘtre parce qu’ils ne comprenaient pas, peut-ĂȘtre parce que je me suis enfermĂ©e dans ma souffrance. Ou peut-ĂȘtre parce que je ne savais plus comment ĂȘtre "normale". J’ai connu l’amour, ou du moins ce que je pensais ĂȘtre de l’amour. Mais c’était toxique. J’ai Ă©tĂ© brisĂ©e dans des relations oĂč je me suis effacĂ©e, oĂč je croyais que je mĂ©ritais d’ĂȘtre mal aimĂ©e. J’ai vĂ©cu une agression sexuelle. Un moment qui m’a marquĂ©e Ă  vie, que j’essaie encore de comprendre, de guĂ©rir. J’ai Ă©tĂ© placĂ©e dans une famille qui n’était pas la mienne. ArrachĂ©e Ă  mes repĂšres, comme si j’étais un problĂšme Ă  rĂ©gler plutĂŽt qu’une personne Ă  aider. J’ai connu la violence conjugale. La peur dans le quotidien. Les mots qui frappent. Les gestes qui blessent. La sensation que ma voix ne comptait pas. Je vis avec la dĂ©pression. Cette noirceur qui revient sans prĂ©venir. Qui me fait croire que je ne vaux rien. Que je dĂ©range. Que je suis de trop. Et surtout
 je me sens Ă  l’écart. Comme si je n’avais pas de place. Comme si je ne faisais pas partie du monde qui m’entoure. Mais aujourd’hui, j’écris tout ça pour une raison : je veux ĂȘtre entendue. Je veux arrĂȘter de me cacher. Je veux trouver de l’aide. Je veux croire que malgrĂ© tout ce que j’ai vĂ©cu, je peux encore me reconstruire.
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    SushisAudacieuse3

    elle/elle

    2j
    Coup de foudre amicale
    Je suis une fille qui s'attache trĂšs rapidement. Et c'est d'ailleurs ce qui c'est passer avec une fille un peu plus vielle que moi. Je ne lui est parler qu'une fois. Une seule. On lisait les mĂȘmes livres, on avait les mĂȘmes dĂ©lires et cette fille avait un charisme et une confiance incroyable bref j'Ă©tais complĂštement fan. Puis, je l'ai plus revue pendant un ans jusqu'Ă  ce qu'une de mes amies m'anonce que cette fille Ă©tait la nouvelle blonde de sa soeur. LĂ , j'Ă©tais aux anges !! Une autre amie l'a invitĂ© pour nos traditionnels "Party de fin d'annĂ©e" c'Ă©tait parfait ! On a parler et tout. On c'est mĂȘme dit qu'on allait Ă©couter Gossip Girl ensemble !! Juste...J'ai l'impression que c'est trop beau. Vous voyez le feeling ? J'ai l'impression que je vais faire une gaffe et que tout vas ĂȘtre finit ! Je ne suis pas amoureuse d'elle. Mais je l'aime tellement alors que je ne l'ai presque jamais vue.