Besoin d’aides
DauphinOriginal16
elle/elle
3a
Bonjour/bonsoir, j’espère que vous vous portez bien, moi ce n’est plu le cas depuis un bout de temps. En fait, depuis presque deux ans je suis suicidaire, je me mut1le, je suis rendue à manger 1 à 2 repas par jour, je fais des insomnies, je suis très fatiguée, j’ai presque toujours envie de vomir et tout pleins d’autres choses. Depuis que mon copain m’a quitté, tout ça c’est accentuer. Je ne trouve plu de paix avec moi-même. J’aimerais voir un psychologue gratuitement(si possible) mais impossible pour moi de dire à ma mère que je veux en voir un. Tristesse, peur, crises d’anxiété et idées noires trônent mon esprit. Je ne sais pas quoi faire. Je prends des anti-douleur quand je vais vraiment pas bien, c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour aller « mieux ». Tout ça a commencé entre ma sixième année du primaire et ma rentrée au secondaire. Je ne sais pas si un jour je vais craquer ou je vais réussir à sortir de là. J’ai juste besoin d’aide. :/
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VolleybalIngénieuse2
elle/elle
1jJ'ai besoin d'une grande soeurJ'ai grandi avec deux grands frères et ma relation avec eux n'est pas toute rose. Et je me sens terriblement seule depuis que je suis entré dans l'adolescence. Je ne peux pas m'ouvrir à eux ou à mes parents, puisque je notre relation familiale n'est pas la meilleure. Et je ne veux pas vraiment m'ouvrir à mes amies ou à d'autres gens de mon entourage, parce qu'ils ont bien d'autres choses à s'occuper et parce que je sais qu'ils ne me comprendraient pas tout à fait, je le sais parce que j'ai déjà essayé.Vous allez probablement me prendre pour une folle, mais depuis que je suis toute jeune je le sais et je suis convaincue que j'ai une soeur qui est là haut et qui me protège. C'est la grande soeur que j'aurais pu avoir. Et c'est la grande soeur d'on j'ai actuellement besoin. Quelqu'un qui pourrait me consoler, me réconforter et me guider. Parce que là je suis perdue.J'ai bientôt fini mon adolescence et je ne sais pas qui je suis, ce que j'aime ou ce que je n'aime pas, je ne sais pas ce que je veux faire plus tard et je n'ai pas de but qui me fait me réveiller chaque matin, je vois toutes mes amies tomber en amour, mais pas moi (donc quand vient mon tour?), je sais même pas à qui je dois faire confiance, comment faire certaines choses, puisque je suis complètement seule. Tout ce que je sais c'est que je veux partir loin le plus rapidement possible, découvrir le monde qui m'entour, rencontrer des gens qui vont me faire ressentir c'est quoi d'être important, mais comment je fais ça? Comment j'obtien asser d'argent pour partir, combien de temps je vais devoir endurer tout ça? Mais si jamais je ne peux pas partir? Parce que je suis une personne trop sensible, qui s'attache à tout même si c'est toxic. Je veux partir, changer pour le mieux tout de suite, mais je sais que je dois profiter de ma jeunesse, parce qu'on vit qu'une seule fois. Mais je ne supporte tout simplement plus tout. Je veux quelque chose qui fasse changer ma vie. Je veux juste aller mieux. -
GuitareAccueillante10
elle/elle
2jMoment difficile/automutilationParfois, les choses deviennent si difficiles pour moi que je ne sais pas quoi faire... Il y a quelques jours, je me suis automutile pour la premiere fois, c’etait une petite coupure mais depuis ce jour-la, je ne peux pas arrêter de le faire, parfois je le fais quand je me sens triste ou en colere mais parfois je le fais sans ressentir aucune emotion, le simple fait de voir ma peau blessee me detend et calme ma douleur mentale.. je ne sais pas comment arrêter de le faire. J'aimerais parler de ce sujet avec mes parents, mais il est très probable qu'ils se fâchent et se sentent deçus. Ils m'ont dit plusieurs fois que je pouvais leur faire confiance, mais quand j'essaie de leur dire ce que je ressens, ils imposent leurs opinions sur les miennes et me jugent, ça n'a pas de sens. Je leur fais confiance et je leur raconte ce que je ressens, et c'est comme ça qu'ils me traitent... -
AbeillePositive8
elle/elle
2jSex et parentsAlors, comment dire que mes parents on eu des choses ensemble alors que j’étais réveillée. Je sais ce que vous allez dire « Ce n’est pas de tes affaires alors pk tu en parles » . En fait cel me stresse beaucoup car j’ai honte de ça et de ces choses. J’ai déjà des difficultés quand on en parle dans le film donc là dans la vrai vie cela me tue. Maintenant, je me sens traumatisé et trahis par mes propres parents. Comme si il avait besoin de ça alors qu’on est là. Pour finir, cela me hante car j’ai peur que ma mère tombe enceinte et que je sois obligé de passer en dernier. Je ne veux pas qu’elle m’oublie et en plus il n’y a pas de chambre pour un nouveau né. Pour finir, j’ai un petit frère donc je suis atteinte du syndrome de la grande sœur et ma santé mentale ne va pas bien à cause de ça donc si il y a un autre enfant je vais aller vraiment mal. Donc est-ce que vous avez des conseils de comment en parler avec ma mère et oubliée cette histoire? -
CiboulettePositif12
elle/elle
2jC'est difficile avec mon pèreHello :) Il y a maintenant un an, mes parents se sont séparés. Mon père a rencontré une autre femme et est partie vivre avec elle à deux heures de le maison. Il a laissé tout notre famille derrière et tout sa vie en Gaspésie du jour au lendemain pour partir avec cette femme. Depuis, j'ai remarqué qu'il a beaucoup changé. Il a commencé à chasser alors qu'il nous répétaient toujours d'admirer la nature à la place de la tuer. Il est partie en République dominicaine cet hiver pour aller bronzé sur la plage alors qu'il n'a jamais voulu venir à la plage avec ma famille, mais il ne voulait vraiment pas. Pour lui c'était ennuyeux. Pour en venir au point, depuis qu'il a changé et qu'il est parti on ne se parle plus vraiment. En faite, j'ai vraiment l'impression qu'il s'en fiche de moi. Deux mois après la séparation je me suis retrouvé hospitaliser pendant 5 jours avec antibiotiques intraveineuse, il ne m'a pas rendu visite, appelé ou même texter de tout les 5 jours. À Noël, je lui avait demander de ne pas invité sa nouvelle blonde parce que je ne me sentais pas prête a fêté Noël avec elle, il l'a invité pareil. En février j'ai attrapé la mononucléose. Durant le mois entier ou j'ai été malades il n'a pas pris une seule fois de mes nouvelles. Il est passé à la maison une fois pour discuter avec le courtier immobilier pour le vente de la maison et il ne m'a même pas demandé comment j'allais, je n'ai même pas eu le droit à un câlin parce qu'il avait peur de tomber malade lui aussi. Vers la fin de ma mono jai eu une rencontre avec le directeur parce que je n'étais pas sur d'avoir mon DES et mes parents étaient invités à venir, il n'est pas venu. Il y a deux semaines c'était ma graduation et mon bal de finissants et il est venue ! Mais il est partie dès que ça c'est terminé sans même m'adresser la parole une fois. C'est à peine si je l'ai vue de loin pendant la soirée. Mon papa me manque tellement. J'aimerais juste qu'il me montre que je compte un peu pour lui et qu'il m'aime. Je me demande si c'est à moi de faire le premier pas et d'aller lui parler ou d'attendre que lui sois prêt, mais d'un autre côté depuis que je suis petite à chaque fois que j'essaie de parler avec lui j'ai l'impression de parler à un mur. Il n'écoute que quand ça l'arrange et n'essaie pas vraiment de comprendre les points de vues ou les émotions des autres. Je ne sais pas quoi faire parce qu'une partie de moi est fâché, lui en veux tellement, n'a pas envie de le voir et une autre attend juste qu'il m'appelle ou m'envoie un message.
Réponses
MandarineBavarde7
Équipe Tj·elle/elle
Je sens beaucoup de souffrance dans ton message, mais aussi le désir d’aller mieux, et c’est sur ce désir qu’il faut se concentrer. Je suis contente que tu aies pris le temps de nous écrire, car il est important de demander de l’aide quand on va pas bien, et surtout quand ça dure depuis longtemps. Tu as nommé avoir plusieurs symptômes indésirables... quand tout ça nous impact autant et quand ça prend autant de place dans nos vies, c’est qu’il est temps d’en parler à un professionnel. Tu as nommé vouloir en parler à un psychologue, c’est une bonne idée, et en plus, à 14 ans, tu peux prendre cette décision par toi-même sans avoir à en parler à un/tes parents. Différentes options s’offrent à toi si tu souhaites parler de tes idées noires, tu pourrais par exemple écrire de manière anonyme avec un‧e intervenant‧e de suicide‧ca https://suicide.ca/fr/clavarder-avec-un-intervenant (par texto 1-855-957-5353 ou par téléphone 1-866-277-3553), c’est ouvert 24/7, un‧e TES ou TS, ou même à Tel jeunes, on sera tous là pour toi et on t’aidera à trouver la bonne ressource si nécessaire.
SoleilSportive11
Ado TJ·elle/elle·19 ans
Je suis vraiment désolée. Je comprends que tu souffres beaucoup et je comprends que tu aies besoin d’aide. Je voulais d’abord te remercier de nous avoir écrit et te féliciter d’avoir fait ce premier pas pour aller « mieux », comme tu le dis.
Comme MandarineBavarde7 l’a suggéré, quand tu es rendue au point où plusieurs idées noires ont un impact négatif sur toi et sur les autres, c’est qu’il est vraiment temps de consulter un.e professionnel.le. Puisque tu as plus de 14 ans, tu peux consulter un.e psychologue ou toute autre personne sans avoir besoin de passer par l’autorisation parentale. Je t’encourage fortement à aller vers plusieurs ressources d’aide. Elles pourront t’orienter et te guider dans la marche à suivre pour que tu te sentes mieux. Si tu sens qu’une certaine ressource ne te convient pas, n’hésite pas à aller en voir d’autres.
Dans le moment, essaie de prendre plus de temps pour toi. Prends du temps pour du « self love », pour t’apprécier. Je sais que ça ne doit pas être évident ou facile, mais commence par des petites choses. Essaie de prendre une pause des écrans, de dormir un petit plus tôt (disons 5 minutes plus tôt chaque nuit pendant quelque temps)... en fait, de créer des alternatives pour ce que tu faisais avant. C’est beaucoup plus facile à dire qu’à faire, mais c’est mieux d’essayer, n’est-ce pas? Sinon, pratiques-tu un sport? Pour te libérer de certaines idées noires, tu peux essayer de faire une activité physique pour te défouler, pour ressortir la négativité... je comprends que quand on ne se sent pas bien, on ne veut pas nécessairement faire du sport. Peut-être pourrais-tu commencer par aller marcher 10 minutes dehors et d’augmenter ça graduellement. C’est toi qui vois.
Sur ce, je voulais encore t’encourager à aller chercher de l’aide. Tu as déjà fait un premier pas et tu peux en être fière. N’hésite pas à aller vers un organisme d’aide ou à parler avec un.e adulte à l’école. Sache qu’on est aussi toujours là pour toi! Courage 💙
Casouletprodigieux3
elle/elle·17 ans
Tu sembles beaucoup souffrir. Je suis désolée que ce soit si difficile.. Je crois que le meilleur conseil que je peux te donner c'est d'en parler avec un adulte. (TES, Intervenant.e) Je sais que c'est difficile parfois d'aller ne parler avec un adulte mais je crois sincèrement que ça t'aiderai, c'est important d'en parler ne garde pas toute cette souffrance la dedans. J'espère que j'ai un peu aidé et que ça ira bieneôt mieux. Hésite pas si ya quoi que ce soit, on est tous.tes là pour toi!!
xxx
LinAmusé9
Ado TJ·elle/elle·18 ans
Tu fais bien de demander de l’aide. Ça n’a pas l’air facile pour toi, tu as tout mon soutien. J’espère tellement que tu iras mieux bientôt. Tu mérites de revoir la beauté de la vie, d’être heureuse. Tu peux le redevenir, j’en suis convaincue. Il n’y a pas que la tristesse, la peur, l’anxiété, même si pourtant, tu as l’impression que ça t’englobe tout entière. Le beau est encore là. C’est juste que tu ne le vois pas, puisque tout le reste prend la place et le cache. Mais crois-moi, le beau est là. Je suis sérieuse. Parfois, je suis vraiment démotivée, je pense vraiment que tout est plate et triste. Mais présentement, je vais bien, je suis heureuse. Alors que ce n'était pas le cas il y a quelques jours. Donc souviens-toi que le beau est là, c’est tout.
Tu as une bonne idée de vouloir un parler avec un psychologue. Tu peux en voir un gratuitement et les rencontres sont totalement confidentielles si tu as au moins 14 ans. Pour avoir une rencontre, tu peux t’informer auprès d’un intervenant de ton école (TES, infirmier.ère, psy…) ou de ton quartier (comme dans un CLSC) pour qu’il t’en réfère un. Tu pourrais même directement leur demander de l’aide à eux, je pense sérieusement qu’ils pourraient autant t’aider qu’un psychologue. Il y a aussi, comme le disait MandarineBavarde7, des intervenants en ligne à qui tu peux te confier. Plein de gens sont là pour t’écouter, t’aider, te prendre sous leur aile. Tu n’es pas seule. On est là ;)
Juste avant de finir mon message, j’aimerais que tu lises une dernière chose. Parce que c’est bien beau de dire que la vie est belle, que tu peux t’en sortir, ça reste difficile à croire. Donc je vais te dire ce qui amène du soleil dans mes journées.
Les oiseaux qui chantonnent, gasouillent. Ouvre ta fenêtre. Écoute-les.
C’est le printemps maintenant.
Les bourgeons vont sortir, le soleil va recommencer à te caresser la joue de sa belle chaleur.
Regarde la petite pointe verte qui sort de terre, prête à tout pour voir le jour. Qui forme deux toutes petites feuilles, puis deux autres plus grandes.
La vielle dame assise sur le même banc du parc, en train de regarder au loin. Elle a tout son temps. Rien ne presse. Un petit sourire aux coins de la bouche. En train de se rappeler de souvenirs de jeunesse. Les cheveux qui dansent dans le vent frais.
Le petit garçon qui sautille en gambadant à côté de sa mère, sur le trottoir craquelé, avec son rire qui te fait sourire malgré toi.
C’est ça la beauté. Elle est partout. Faut juste s’y attarder. Prendre le temps.
C’est sûr que ça va te prendre du temps. Il faut s’en donner, du temps. Mais tu vas réussir. J’en suis certaine. Parce que tu mérites de les voir, les oiseaux, les bourgeons, la gentille dame et l’enfant rieur. Il faut parler de tout ce qui tourbillonne dans ta tête, t’empêche de dormir, te pourrit la vie. Sortir tout ça, confier ces pensées à quelqu’un. Tu mérites d’être heureuse. Et je pense qu’en parlant de ce que tu vis, en écoutant les conseils d’un intervenant, en travaillant fort pour t’accrocher aux petites choses qui rajoutent de la lumière à ta noirceur, tu vas y arriver. Lâche pas, tu es belle et forte ❤