HoumousAttentive9

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    HoumousAttentive9

    elle/elle·16 ans

    8m

    Bulle

    J'ai littéralement l'impression d'avoir une bulle dans le cerveau. Je suis diagnostiqué d'un trouble alimentaire hyperphagique boulimique depuis mes 10 ans (j'en ai 16 aujourd'hui). J'ai tout essayé pour me "guérir": Thérapies, psychiatrie, hypnose, neurofeedback, et tout le reste. Mon médecin semble croire que je suis une cause perdue, que je ne guérirai pas autrement qu'en prenant de la médication. Il m'a prescrit du Vyvance, qui est une pilule de TDAH habituellement, mais comme elle coupe la fin, elle serait supposément une sorte d'aide afin que je perde du poids. Évident, je ne dirai pas de chiffre, mais je vais être franche, je suis grosse et je ne suis pas gênée de le dire. J'ai beaucoup travailler sur l'affirmation de moi-même et de l'image que je montre aux personnes autour de moi. Mais malgré se travaille, rien ne va. J'obsède sur mon physique maladivement, tout en mangeant car c'est ce qui me rend "heureuse". Je pense à tous les petits détails. J'ai hâte à l'été, mais j'ai peur de me mettre en short et en t-shirt. Je ne peux simplement pas me baigner et je m'empêche même de faire du vélo, parce que bien évidemment que les personnes en surpoids ne peuvent pas faire d'activité physique. Penser à entrer dans mon cours d'éduc me donne des palpitations et de l'anxiété. Je ne supporte pas que quelqu'un me touche et qu'il remarque mes bourrlets, mes défauts. Un moindre commentaire sur ma consommation de nourriture ou sur mon activité physique m'enrage et me pique, au point où c'est invivable pour moi et les autres. Mon problème, c'est que je sais ce qui cloche. Je sais que si j'avais la détermination et la persévérance, je pourrais atteindre mes buts personnels. Mais la barrière de la phobie sociale et de la peur du jugement est trop solide et trop haute. Ou en tout cas, dans ma tête.

    Je partage mon histoire ici car j'ai besoin de conseil. J'ai besoin de sortir de ma tête. J'aimerais vivre une adolescence normale, ou du moins, moins lourde. Si mon histoire peut aider qui que ce soit, j'en suis vraiment reconnaissante

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    HoumousAttentive9

    elle/elle·16 ans

    8m

    Une soirée

    J'ai eu une blonde pendant quelque mois. Je dis blonde, mais c'était trés on/off. Ça fait exactement un an qu'on a coupé contact. J'ai ce sentiment qu'elle me manque, mais je sais que jamais je ne retournerais vers elle. Lors de notre soi-disante relation, il s'est passé quelque chose, et j'ai l'impression de ne pas pouvoir passer à autre chose. Ça faisait environ 3 mois qu'on se voyait et je l'appréciais malgré certains comportements étranges que j'avais remarqué et qu'elle m'avait clairement mentionnée, sans vraiment se rendre compte de son côté obsessionnel et de comment je réagirais. Elle était une vraie stalkeuse, mais pas dans le genre qu'elle regardait mes réseaux sociaux. Non non. Avant que je la rencontre, elle se rendait à mon travail pour me regarder. Elle posait toute sortes de questions sur moi à n'importe qui, elle était très envahissante, et elle s'était même mise à parler à pleins de garçons pour me rendre jalouse, alors qu'elle me disait être lesbienne.

    Alors ça faisait environ 3 mois que l'on se connaissait et elle m'a invité chez elle, un soir après l'école. Juste pour clarifier, la seule chose qui s'était passer entre nous se résumait à se coller et s'embrasser parfois, car on était pas officiellement en couple. J'avais besoin de prendre mon temps car j'avais vécu une ancienne relation disons tumultueuse avant elle.

    Anyways, je suis allé chez elle et elle m'a proposé de consommer du pot. Je n'avais jamais rien consommer et je ne m'y connaissais pas, pas plus que maintenant, mais j'ai accepté. Elle m'a dit de fumer le joint au complet, ce que j'ai fait. Ç'a vite mal tourné. J'ai commencé à me sentir très mal et j'ai rapidement perdue le contrôle sur moi-même. J'ai réussi de peine et de misère à rentrer dans le condo, monter au 3e et rentrer dans sa chambre. Elle m'a doucement poussé sur son lit. Je paniquais, je pleurais et je n'étais même pas capable d'ouvrir les yeux. La soirée reste très floue, mais je me rappelle qu'elle m'avait enlevé mon chandail. Elle me touchait mais je n'étais pas capable de lui dire non. Je ne suis pas capable de me rappeler de rien d'autre. Je suis prise avec le sentiment d'être salie, parce que je ne voulais pas me faire touchée, mais est-ce que j'ai le droit de me sentir comme ça? Je ne sais absolument pas les détails de cette soirée, malgré que je l'ai questionnée. Elle restait vague et je n'avais aucune réponse claire. Environ 2h plus tard, quand je me suis enfin ''réveillée'', je me rappelle avoir appeler ma meilleure amie en panique car je me sentais encore comme si je venias d'un autre monde. J'ai fini par appeler ma mère pour qu'elle vienne me chercher. Je suis partie, et comme j'étais encore sous les effets du cannabis, j'avais l'impression de flotter et j'ai rie toute la soirée. Ma mère me trouvait absolument hilarante parce que j'ai mangé un sac de Doritos couché sur la table. Le lendemain, je me suis réveillée, et tout m'est tombé sur les épaules. J'ai essayé de parler à ma mère mais elle a banalisé mes sentiments en me disant que c'était peu probable, que je l'avais imaginé car j'étais super heureuse quand elle était venu me chercher et que je ne pouvais pas me sentir comme ça en ne fumant qu'un seul joint. En banalisant mes sentiments, j'ai douté de moi-même et je me suis dit que j'exagérais. J'ai continué de sortir avec cette fille 3 mois après la soirée. Encore aujourd'hui, je ne sais pas ce qui s'est passé exactement et ça me ronge. Je ne sais pas comment faire pour que ça me sorte de la tête. (Je m'excuse sincèrement pour le roman)

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    HoumousAttentive9

    elle/elle·16 ans

    8m

    Mutilation

    Au début de l'année scolaire, je n'allais vraiment pas bien. J'avais commencé à me mutiler, mais jamais des coupures profondes, car au final, je n'avais pas de pensées suicidaires, je ressentais juste le besoin de ressentir quelque chose. J'ai arrêté, mais parfois, je regarde mon bras et j'ai envie de recommencer. Mais j'essaie de ne pas y penser et je suis fière de dire que ça fait maintenant 5 mois que je suis clean d'automutilation :)