Annoncer ma mutilation à mes parents

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CyclopeArtistique1

elle/elle

3a
Je me mutile et j’ai des cicatrices de mutilations sur mon épaule. J’essaye de trouver une façon de le dire à mes parents. Par contre j’ai peur des conséquences et de leur réaction.
Vous auriez des conseils sur comment leur dire?
(Je pourrais pas leur promettre que je vais pas recommencer parce qu’en vrai je suis pas prête à totalement arrêter. Je sais que c’est pas la bonne façon de faire, mais ça me calme)

Réponses

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    Casouletprodigieux3

    elle/elle·17 ans

    3a
    Salut!
    C'est difficile ce que tu vis.. Je voudrais te féliciter de vouloir le dire à tes parents et de nous avoir écrit ici pour comment s'y prendre. Selon moi, je crois que ce serait une bonne idée de leur dire lors d'un moment calme pour toi et tes parents lorsque tu as toute leur attention. (pas quand ils sont au téléphone par exemple, ou quand ils travaillent sur leur ordi ou autre.) Peut être que le souper serait un bon moment? Je ne crois pas que tes parents vont être fachée ou déçue contre/de toi, je penses au'au contraire, ils vont s'inquièter pour toi et vont faire en sorte que tu sois aidée pour essayer que ça arrête. Si lorsque tu leur en parle, ensuite, tu ne te sens pas aidée je penses que ce serait une bonne idée d'en parler vace un.e intervenant.e Teljeunes ou Jeunesse J'écoute. C'est important d'en parler avec un adulte de confiance, l'intervenant.e va pas te jugé.e, iel t'écoutera et te donnera quelques conseils!

    Voici le lien pour communiquer avec un.e intervenant.e Jeunesse J'écoute : https://jeunessejecoute.ca/aide-urgente/

    J'espère que j'ai aidé! Hésite pas si ya quoi que ce soit!!
    xxx On est tous.tes là pour toi!
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    SoleilSportive11 alltheme

    Ado TJ·elle/elle·19 ans

    3a
    Salut,

    Je comprends comment tu te sens. Je ne sais pas ce qui est arrivé pour que tu commences à te mutiler, mais que je t’envois tout mon support 💙 Je suis désolée que tu ne puisses pas promettre d’arrêter, mais je te comprends: c’est difficile d’arrêter de se faire du mal même si on est conscient.e parce qu’à un point, ça devient une habitude et c’est pas facile de mettre un stop à ça. Je vois que tu sais que ce n’est « pas la bonne façon de faire » et que ça te calme. Je sais que ce n’est pas évident, j’ai eu une amie qui s’est aussi fait du mal comme toi et en être témoin m’a permis de plus comprendre la difficulté à arrêter. Ses parents ont remarqué, elle est allée consulter et elle va mieux maintenant :)

    Je voulais aussi ajouter que je te trouve courageuse de vouloir en parler à tes parents et je suis reconnaissante que tu leur accordes cette confiance. Ça ne doit pas être facile d’avouer cela et je te soutiens ✨

    Je comprends que tu ne saches pas vraiment comment en aborder. C’est dur de prédire les réactions que tes parents pourraient avoir parce que ça reste un sujet très sensible.

    Selon moi, tu devrais leur annoncer cela lorsque vous vous sentez tous calmes. Ainsi, ça vous permettra d’avoir un meilleur échange, une meilleure communication. Il faudrait aussi y aller doucement, je crois. C’est pas une nouvelle à prendre à la légère et ce n’est pas vraiment une situation où on peut utiliser la technique d’enlever le pansement d’un coup. Assure-toi d’avoir un ton respectueux et calme, de parler au « je » pour leur expliquer comment tu te sens... je ne doute qu’ils auront une réaction, mais je crois que c’est pas quelque chose qui s’évite, mais ça peut être contrôlé.

    Je pense qu’il serait bien que tu commences par leur identifier ce qui te fait stresser, ce qui a contribué pour déclencher ton automutilation.

    Montre-leur que tu comprends que cette nouvelle pourrait être difficile à vivre, bouleversante... Je sais que ce n’est pas facile, mais je pense que valider leurs émotions ferait en sorte qu’ils se montreront plus compréhensifs.

    Ils pourront peut-être être suggérer des pistes de solution pour trouver de meilleurs moyens de faire face aux situations stressantes. Peut-être prendront-ils plus de temps pour toi, pour que tu te sentes mieux, écoutée. Je l’espère en tout cas.

    Il se peut aussi qu’ils ne réagissent pas « rationnellement » et qu’ils le prennent mal. Ça peut arriver aussi. Ce n’est pas toujours évident de trouver quoi faire face à une « mauvaise » réaction, mais je pense que ce sera vraiment au temps de faire son œuvre. Laisse-leur du temps, laisse-toi du temps. C’est une nouvelle qui prend du temps à digérer, à assimiler. C’est sûrement pas facile pour un parent d’apprendre pour un parent que leur enfant se fait du mal. Ce n’est sûrement pas facile pour toi aussi. Ne te mets pas de pression pour le leur dire trop vite, vas-y vraiment à ton rythme et j’espère que ça va bien se passer 🤞

    Je pense que c’est très admirable que tu veuilles être honnête, que tu ne fasses pas de « fausses » promesses et que tu veuilles leur en parler. Ça prend beaucoup de courage 😊

    Pour finir, j’aimerais ajouter que si tu ressens le besoin de te confier à un.e adulte de confiance autre que tes parents, tu peux consulter plusieurs ressources professionnelles qui sont disponibles. Je pense qu’il est important d’aller parler aux autres, d’utiliser plusieurs ressources. C’est important que tu ne te sentes pas limitée à une ressource d’aide, sache que tu peux aller voir n’importe qui en qui tu as confiance (et qui est apte à t’aider), n’importe quand. Sache que tu peux également nous écrire ici, sur le forum, si tu veux discuter davantage. On sera là pour toi, courage 💛💙
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    RoseSympathique7 alltheme

    Ado TJ·elle/elle·18 ans

    3a
    Salut!
    Je ne sais pas ce qui va pas pour te mener à ces gestes, mais sache que si tu veux en parler, nous sommes là pour toi. Peu importe comment tu te sens, tu es valide et tu as le droit d'être écoutée. Nous sommes là pour ça en tout temps!

    Déjà, je comprends comment tu peux te sentir. Pour être honnête, je me suis déjà mutilée aussi auparavant et c'était l'école qui l'avait dit à mes parents puisque j'en étais pas capable. Il faut beaucoup de courage pour en parler, je te félicite de nous avoir écris! Tu es forte.

    Pour en parler à tes parents, si j'étais à ta place. J'essaierais sûrement de leur écrire une lettre papier. Avec papier et crayon, oui oui!

    C'est un sujet sensible et je trouve que simplement comment tu nous l'as dit, en ce court paragraphe + les parenthèses sur que tu n'es pas prête à arrêter (et ça peut être pour toutes sortes de raisons: tu n'as peut-être pas les outils présentement, tu peux leur expliquer, etc.). C'est important de mettre tes émotions de l'avant et de leur expliquer tes attentes par rapport à leur réaction (est-ce que tu veux de l'aide extérieure, peut-être?).

    L'important c'est surtout de te prioriser et de dire tout ce dont tu es capable. J'espère que tu comprends ce que je veux dire.

    N'hésite pas s'il y a quoique ce soit nous sommes là pour toi! Prends soin de toi xx

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    elle/elle

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    Je sais pas quoi faire
    J'ai 13 et j'ai des envies chelou j'ai très envie de faire ma première fois mais j'ai des parents strict (j'ai même pas le droit d'être en couple donc voilà le niveau) et ces envie persiste depuis mes 11 ans et demi déjà je ne sai même pas avec qui je pourrais faire ça si je le ferai SVP aidez moi
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    VolleybalCharmeur13

    elle/il

    5j
    J’ai mal, mais je me tais depuis trop longtemps
    Je ne sais pas vraiment par où commencer, parce que ce que je vis me dépasse. J’ai l’impression de porter un poids que personne ne voit. Je me suis déjà automutilée. Pour faire taire ce qui hurlait en dedans. Pour sentir quelque chose, n’importe quoi, quand tout devenait trop lourd. J’ai déjà voulu en finir. J’ai fait des tentatives de suicide. Pas pour attirer l’attention, mais parce que je ne voyais plus d’issue. Parce que la douleur était trop grande, trop constante. J’ai perdu des amis. Peut-être parce qu’ils ne comprenaient pas, peut-être parce que je me suis enfermée dans ma souffrance. Ou peut-être parce que je ne savais plus comment être "normale". J’ai connu l’amour, ou du moins ce que je pensais être de l’amour. Mais c’était toxique. J’ai été brisée dans des relations où je me suis effacée, où je croyais que je méritais d’être mal aimée. J’ai vécu une agression sexuelle. Un moment qui m’a marquée à vie, que j’essaie encore de comprendre, de guérir. J’ai été placée dans une famille qui n’était pas la mienne. Arrachée à mes repères, comme si j’étais un problème à régler plutôt qu’une personne à aider. J’ai connu la violence conjugale. La peur dans le quotidien. Les mots qui frappent. Les gestes qui blessent. La sensation que ma voix ne comptait pas. Je vis avec la dépression. Cette noirceur qui revient sans prévenir. Qui me fait croire que je ne vaux rien. Que je dérange. Que je suis de trop. Et surtout… je me sens à l’écart. Comme si je n’avais pas de place. Comme si je ne faisais pas partie du monde qui m’entoure. Mais aujourd’hui, j’écris tout ça pour une raison : je veux être entendue. Je veux arrêter de me cacher. Je veux trouver de l’aide. Je veux croire que malgré tout ce que j’ai vécu, je peux encore me reconstruire.