Je devrais être heureuse...non?

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GazellePolyvalent8

elle/il

3a
Je viens d'emménager dans mon premier appart, je suis enfin loin de chez mes parents (pas parce que je ne les aime pas), je devrais être heureuse et me sentir chanceuse. Eh bien non ! Je me suis auto-saboter ce matin en quittant subitement mon emploi. C'est comme si mon cerveau pensait que je ne peux pas mériter le bonheur. Je ne sais pas ce que je veux, je mange mes émotions à la foulée et je n'aime pas mon image corporelle. Mes parents m'ont demandé hier ce que je désirais faire, sans penser à ce que je pouvais ou ne pouvais pas faire, j'ai répondu un mot : stable. Je veux pour une fois avoir un emploi stable, un emploi que je quitte pas après deux semaines. Je suis perdu dans mon fil de pensées excessives et je ne sais pas comment m'en sortir...

Réponses

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    Casouletprodigieux3

    elle/elle·17 ans

    3a
    Salut!
    C'est difficile ce que tu vis.. je suis désolé que ça se passes ainsi :( Selon moi, ça a en quelque sorte du sens, le stress en ce moment. Je m'explique: C'est du nouveau pour toi (qui est un élément de stress full important et grand, la nouveauté), maintenant que tu as un appart, c'est vraiment la vie de "grand.e". C'est la vie d'adulte, l'emploi, les propres choix etc... Tu comprends ce que je veux dire? Pour ce qui est de ta vision sur ton image corporelle, je comprends. Beaucoup de gens se sentent malheureusement pas très très bien dans leur corps. Peut être que tu pourrais en parler à quelqu'un de confiance? Manger quand on stress, c'est une façon de se "débarrasser" du stress.. mais en faite, le stress s'en va pas.. on avale notre stress par la nourriture. Ce n'est pas la meilleure façon de "dealer" avec son stres, mais, je te comprends full, moi aussi je fais souvent ça. Moi je te conseille d'essayer de trouver une autre façon! Par exemple, les repirations, changer les idées, écrire, lire, en parler etc... J'espère que j'ai aidé! Hésite pas si ya quoi que ce soit!!
    xxx
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    RoseSympathique7 alltheme

    Ado TJ·elle/elle·18 ans

    3a
    Salut!
    J'espère que tu vas bien, même si ça semble pas facile.

    Sache que tu mérites d'être heureux.se. Tu as le droit et si tu ne l'es pas en ce moment, ça viendra.

    J'ai eu une idée: peut-être que ça va aider, peut-être pas. Je te la lance: fais une liste de métiers/de jobs qui t'intéressent. À partir de là, tu vas pouvoir voir ce que tu veux faire, ce qui te semble le plus logique. Vas déposer des CV aux places que tu crois bien!

    Une chose est certaine: il n'est jamais trop tard pour te rattraper. C'est certain que maintenant tu as un loyer à payer donc il faut que tu fasses attention. Si tu essaies faire des économies là où tu peux, ça pourrait déjà être ça!

    Je ne sais pas si j'ai pu t'aider, j'espère que oui! Prends soin de toi et n'oublie pas qu'on est là si tu ressens le besoin xx
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    SoleilSportive11 alltheme

    Ado TJ·elle/elle·19 ans

    3a
    Salut!

    Ouf, ça n’a pas l’air facile, ce que tu vis et je comprends que tu puisses avoir une quantité excessive de pensées. Je suis désolée que tu aies eu des moments de stress comme ceux-ci et j’espère que ça mieux aller bientôt 🤍

    Peut-être que ma réponse sera similaire en quelque sorte à celle de Casouletprodigieux3, mais je trouve qu’elle a bien formulé une réponse que j’imaginais pour ta situation.

    Tu commences un nouveau « chapitre » dans ta vie et c’est normal que tu sentes que ça peut devenir trop pour toi. C’est pas facile de passer d’un jour avec nos parents, avec notre zone confort et tout à un autre avec plus d’indépendance et de responsabilités. Je pense que la majorité des gens qui se prennent une nouvelle demeure passent à travers cette « phase ». C’est normal de faire des choix qu’on puisse regretter... il y en aura des meilleurs à venir 😊

    Pour ce qui est du fait de changer souvent d’emploi, je te comprends. J’ai aussi certains amis qui ont déjà essayé plusieurs emplois et c’est bien correct. Si tu sens qu’un certain emploi n’est pas fait pour toi, sens-toi à l’aise de dire « au revoir » et d’aller en essayer un nouveau. Il n’y a rien de mal à changer de job, tu y as totalement le droit. Ça peut te permettre d’explorer beaucoup plus, de varier ton quotidien, de t’aider à choisir une job qui sera faite pour toi dans l’avenir... Bref, je pense qu’il faut être optimiste par rapport aux changements. C’est normal que ça ne nous plaise pas, c’est normal que tu sentes que tu cherches encore... tout ça, c’est normal. Prends ton temps à explorer à travers plein de parcours, je sais que ça peut être frustrant de changer de direction souvent, mais ça peut en valoir la peine pour le moment où tu trouveras réellement ce qui te convient le mieux.

    Tu mérites un travail où tu te sentiras heureuse et si ce qui te prends pour le trouver, c’est d’autres qui te plaisent moins, ça va passer. Je sais que c’est plus facile à dire qu’à accepter tout de suite, mais tu mérites le bonheur, tu mérites d’avoir un lieu de travail ou tu te sens bien, tu mérites de t’aimer, tu mérites une belle vie, tu mérites le confort que tu puisses ressentir dans ton appartement... tu mérites de sourire :) Ça arrivera plus vite que tu le penses, mais jusqu’à là, souris! Le « chemin » se passe beaucoup plus agréablement lorsqu’on sourit :) Je ne dis pas que tu n’as pas le droit d’être triste ou toute autre émotion, tu peux te sentir comme ça. Sache que si tu sens que c’est trop d’émotions négatives, tu peux toujours aller en parler avec une personne de confiance. Tu mérites d’être écouté, de ne pas tout garder à l’intérieur <3

    Pour trouver un métier que tu aimes, j’ai beaucoup aimé la suggestion que RoseSympathique7 a donnée. C’est une super idée!

    Pour ce qui est de l’image corporelle, je comprends. Je comprends que ça puisse dur de l’aimer à certains moments. C’est pas facile de toujours aimer son corps tel qu’il est. C’est normal de se sentir moins bien par moments. Je me suis déjà sentie moins confiante par rapport à mon apparence avant et ce que je faisais, c’était ça : je fermais les yeux, je prenais conscience de ce que mon corps était capable d’accomplir (bouger les bras, les jambes, faire fonctionner tout le système compliqué à l’intérieur, filtrer l’air pour que je respire, etc.) et j’étais alors plus reconnaissante. Je me mettais aussi devant le miroir et je me souriais à moi-même (bon, j’espère que ça ne sonne pas trop étrange), mais voilà. J’ai l’impression qu’on se regarde avec des yeux très critiques lorsque nous nous plaçons devant un miroir alors qu’on devrait se regarder avec des yeux brillants. Je sais qu’on ne peut être comme ça tous les jours, mais ça se fait. Ça prend du temps, de la patience et de l’acceptation. Ça prend une confiance en nous-mêmes. Ça prend le fait qu’il fait s’aimer soi-même, quelle que soit notre apparence. C’est pas facile, mais ça se fait :)

    À propos de manger ses émotions, je te compare des totalement. C’est un mécanisme que j’enclenche moi aussi et ça fait depuis plusieurs années. J’ai essayé d’y voir un côté plus positif, de manger de la nourriture que j’alimentai pour me sentir mieux, mais je te comprends. C’est pas la meilleure manière de « gérer le stress » parce qu’en « l’avant », ont ne fait que changer le stress de place. Je fais parfois des exercices de respirations ou j’en parle avec des amis, de la famille. C’est pas toujours facile et je mangeais déjà beaucoup de base, donc c’est pas facile de manger en plus dans une période de stress. Je cherche encore à améliorer cela, mais j’y vais petit à petit. Je me confie plus aux gens de mon entourage et ça fait une petite différence. Je sens que les effets bénéfiques de ne pas laisser le stress mijoter en nous et de le sortir par les paroles peut être sous-estimé. Sache que c’est correct de manger, quand on se senti bien ou moins bien. Par contre, il faut aussi trouver des moyens de gérer le stress autrement, de ne pas le garder seulement en nous. Parfois, se confier à d’autres personnes aide déjà énormément parce qu’on peut commencer à prendre conscience du stress et c’est un bon point de départ :)

    Bref, ma réponse a été pas mal plus longue que j’avais prévu, mais je tenais à te dire que je t’envois mon soutien. Tu mérites d’avoir un sourire qui s’affiche sur ton visage, tu mérites de manger ce que tu aimes, tu mérites d’avoir des oreilles attentives qui sont là pour toi tu mérites un travail que tu vas aimer... laisse-toi du temps, prends soin de ta santé, autant physique que mentale ✨ J’espère que tu arriveras à un point où te sentiras confortable et bien. Tu es capable, nous croyons en toi... Courage!

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    Quand mes amis ont appris que j’avais un trouble psychologique, ils m’ont intimidé. Ils étaient violents verbalement, physiquement et psychologiquement pendant plusieurs années.J’ai eux une chicane avec mes parents car ils insistent pour fêter ma fête alors que j’en ai horreur. Mon anniversaire était le jour ou mes amis m’intimidaient le plus, ils convainquaient mes autres amis de m’intimider ou de me fuir.Mes parents disent que j’exagère. Ils se moquent de moi et disent que je dramatise quand j’en parle a d’autres personnes. Ma mère me traite de niaiseuse et de faible pour laisser mes amis me gâcher la vie aux point de m’isoler et de ne pas fêter ma fête.Peut être que c’est vrai que je dramatise, je ne sais plus, mais comment je le décris, c’est comment je l’ai ressenti. Ils ne le comprennent pas et continuent à me forcer de fêter ma fête.
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    VolleybalCharmeur13

    elle/il

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    J’ai mal, mais je me tais depuis trop longtemps
    Je ne sais pas vraiment par où commencer, parce que ce que je vis me dépasse. J’ai l’impression de porter un poids que personne ne voit. Je me suis déjà automutilée. Pour faire taire ce qui hurlait en dedans. Pour sentir quelque chose, n’importe quoi, quand tout devenait trop lourd. J’ai déjà voulu en finir. J’ai fait des tentatives de suicide. Pas pour attirer l’attention, mais parce que je ne voyais plus d’issue. Parce que la douleur était trop grande, trop constante. J’ai perdu des amis. Peut-être parce qu’ils ne comprenaient pas, peut-être parce que je me suis enfermée dans ma souffrance. Ou peut-être parce que je ne savais plus comment être "normale". J’ai connu l’amour, ou du moins ce que je pensais être de l’amour. Mais c’était toxique. J’ai été brisée dans des relations où je me suis effacée, où je croyais que je méritais d’être mal aimée. J’ai vécu une agression sexuelle. Un moment qui m’a marquée à vie, que j’essaie encore de comprendre, de guérir. J’ai été placée dans une famille qui n’était pas la mienne. Arrachée à mes repères, comme si j’étais un problème à régler plutôt qu’une personne à aider. J’ai connu la violence conjugale. La peur dans le quotidien. Les mots qui frappent. Les gestes qui blessent. La sensation que ma voix ne comptait pas. Je vis avec la dépression. Cette noirceur qui revient sans prévenir. Qui me fait croire que je ne vaux rien. Que je dérange. Que je suis de trop. Et surtout… je me sens à l’écart. Comme si je n’avais pas de place. Comme si je ne faisais pas partie du monde qui m’entoure. Mais aujourd’hui, j’écris tout ça pour une raison : je veux être entendue. Je veux arrêter de me cacher. Je veux trouver de l’aide. Je veux croire que malgré tout ce que j’ai vécu, je peux encore me reconstruire.