Amitié normal ou pas?

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LionPersuasif7

il/lui

2a

Bonjour,

En arrivant au Cégep je me suis fait quelques nouveaux amis avec qui j'ai du plaisir et je crois qu'eux aussi ont du plaisir avec moi, mais le problème avec le groupes d'amis dans le quel je suis c'est que j'ai toujours peur de dire quelques choses qui les offusqueraient et qu'ils décident de ne plus vouloir être mon ami à cause de ce que je dis. De plus la majorité des personnes dans mon groupe d'amis sont des filles se qui est nouveau pour moi et me stress car je crois souvent que ce que je dit pourrait être mal interprété et qu'elles pensent que j'essaie de sortir avec elle.

Je ne sais pas si c'est normal d'avoir cette crainte du jugement de ce que dit à mes amis?

Si vous avez une réponse ou des conseils j'aimerais bien avoir votre avis.

Merci d'avoir lu mon message

Réponses

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    LinAmusé9 alltheme

    Ado TJ·elle/elle·18 ans

    2a

    Salut :)

    Je pense que c’est très normal d’avoir ces craintes. Je ne suis pas encore au cégep, mais je me mets dans ta peau et je pense bien que je pourrais facilement avoir ces pensées aussi. Une de mes amies me fais parfois sentir comme ça : comme si chaque chose qui sort de ma bouche pourrait faire en sorte qu’elle me méprise ou me juge (parce que je l’ai mal formulé et que ce n’est pas correct de dire ça). Et donc, je fais souvent attention aux mots que je choisis en sa présence et je ne suis pas nécessairement moi-même…

    Je vois de moins en moins cette amie, puisque je ne trouve pas que ce soit sain de devoir constamment s’auto-contrôler juste pour être acceptée. Et j’essaie de ne plus mettre ce filtre en me disant que j’ai le droit de dire ce que je pense, après tout. Enfin, de le dire gentiment quand même ;)

    Pourtant, elle est tout ce qu’il y a de plus inclusif! Et c’est justement ça qui me fait stresser parfois, le fait qu’elle soit pro diversité et inclusion. Je ne sais pas si ça ressemble à ça pour toi aussi. Mais je crois que peu importe les raisons pour lesquelles on se sent obligé de choisir minutieusement nos mots en la présence de certaines personnes, ce n’est pas toujours agréable et c’est correct d’être tanné.

    Je te dirais d’être toi-même avec eux.elles! Et si jamais le vrai toi ne leur plaît pas, ben c’est correct. C’est mieux ça, à mon avis, que d’être quelqu’un que tu n’es pas pour être accepté. Tu mérites d’être apprécié pour qui tu es!

    Tu pourrais aussi leur partager tes craintes, si tu veux. Si mon ami gars me disait qu’il avait peur que j’interprète mal ce qu’il dit et croie qu’il veut sortir avec moi, je comprendrais et ça éliminerait très probablement les doutes que j’aurais pu avoir.

    J’ai essayé de te donner des conseils du mieux que je pouvais ;) J’espère vraiment que ça t’aidera un peu! N’hésite pas à me revenir, ça me ferait plaisir de te lire :) Bonne journée!

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    SoleilSportive11 alltheme

    Ado TJ·elle/elle·19 ans

    2a

    Salut @LionPersuasif7 ⭐️

    J’espère que tu vas bien :)

    Je suis contente de savoir que tu t’aies fait des nouveaux et nouvelles ami.e.s au cégep, et de lire que vous vous entendez bien. C’est nice que tu te sentes que vous avez du plaisir ensemble. J’espère que votre amitié restera aussi bonne et durera longtemps!

    Pour aborder plus le sujet de ta question, oui, il est courant et normal de ressentir de la peur ou de la crainte face au jugement de tes ami.e.s quand tu t’exprimes. La crainte d’être jugé par les autres est un sentiment que beaucoup de personnes peuvent comprendre et je pense qu’il est normal de ressentir cela parfois. On est humains et on a parfois naturellement besoin d’acceptation et de validation de la part de quelqu’un, que ce soit un.e ami.e, un.e copain/copine, un.e parent, un.e frère/soeur, un.e prof, etc. :)

    Je trouve qu’il est important de se rappeler que tout le monde a ses propres insécurités et préoccupations quant à la façon d’être perçu.e par les autres. Il se peut que tes ami.e.s aient des pensées similaires parfois. En lisant ton message, j’ai l’impression que tes ami.e.s sont plus solidaires et compréhensif.ve.s que tu ne le penses.

    En fait, il n’y a pas vraiment de recette secrète pour surmonter la peur du jugement des autres, mais il existe des stratégies que tu peux appliquer dans ton quotidien pour la surmonter petit à petit. Et je répète l’indice: petit à petit :) Ça peut prendre du temps pour que ça devienne plus naturel et c’est tout-à-fait correct. 

    Je te conseille de t’ouvrir progressivement à ton groupe d’ami.e.s à propos de cette crainte si tu te sens à l’aise. Puis, au moment où tu crains que tes paroles pourraient être mal interprétées, tu peux te permettre de clarifier le sujet et il n’y aura pas de confusion :)

    Je pense qu’une manière d’avoir moins peur de ce que d’autres pensent est de pratiquer à développer l’estime de soi. Se concentrer sur soi-même pour devenir une meilleure version de sa propre personne, c’est important: ça peut se faire en prenant soin de soi physiquement, émotionnellement et mentalement.

    Je te conseille d’essayer de te parler. Eh oui, des paroles positives, tu mérites d’en recevoir d’abord de ta part :) Par exemple, quand tu réussis à faire une certaine action (qu’elle soit petite ou grande, facile ou difficile), essaie de prendre un petit moment pour te féliciter. Un petit “bravo à moi; bravo *ton nom* “ peut faire une différence dans ton humeur et dans ta journée. Je trouve que ça peut donner un léger boost de confiance! 

    Je crois aussi qu’il est important de ne pas être trop dur envers toi-même. Je ne peux pas assumer que tu es dur avec toi-même en ce moment, mais je pense que c’est quelque chose d’important à dire comme rappel. Chacun.e est la première personne à être consciente sa propre insécurité avant les autres et parfois, certaines insécurités ne paraissent même pas ! On a tendance à beaucoup se concentrer sur ces “défauts,” mais je pense qu’il est important de se rappeler toutes nos forces et nos qualités. Garder cette touche d’optimisme peut aider à réduire la crainte du jugement des autres.

    Je pense aussi que l’entourage peut faire une différence quand il est question d’estime de soi. Je pense que ton entourage semble être constitué de personnes avec lesquelles tu te sens bien, mais je te conseille tout de même de te souvenir de ce conseil :) C’est beaucoup plus bénéfique à long terme d’avoir des ami.e.s et des proches qui te soutiennent et qui t’encouragent que des personnes qui te critiquent ou avec qui tu te sens très mal à l’aise. 

    Dernier petit conseil: ne pas essayer de plaire à tout le monde. Souviens-toi que tu as des perspectives et des idées uniques à apporter. Tes pensées et tes opinions ont de la valeur :) Je crois qu’il est important que tu puisses pratiquer à t’exprimer dans un environnement sûr et que tu te défies progressivement de prendre la parole plus souvent, peut-être pendant les cours. En gros, je te dirais de prendre des petits risques progressivement. Avec du temps, de la pratique et une touche de patience, je suis certaine que tu peux y arriver, vraiment. Au final, il est impossible de plaire à tout le monde; il est mieux de rester authentique et honnêtre envers soi-même ⭐️

    J’espère t’avoir pu aider. N’hésite pas s’il y a quoi que ce soit!

    Note: Si ta peur du jugement des autres te cause une détresse significative, je te conseille d’envisager de consuler un.e professionnel.le de la santé qui pourra t’aider à développer des stratégies spécifiques pour surmonter cette peur :)

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    LionPersuasif7

    il/lui

    2a

    Merci TisaneBienveillante10, pour vrai ça m'aide beaucoup de comprendre que ne suis pas seul à avoir vécu ce problème.

    Je vais certainement leurs parler de mes craintes à la rentrée scolaire.

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    SésameMinutieux15

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    Quand mes amis ont appris que j’avais un trouble psychologique, ils m’ont intimidé. Ils étaient violents verbalement, physiquement et psychologiquement pendant plusieurs années.J’ai eux une chicane avec mes parents car ils insistent pour fêter ma fête alors que j’en ai horreur. Mon anniversaire était le jour ou mes amis m’intimidaient le plus, ils convainquaient mes autres amis de m’intimider ou de me fuir.Mes parents disent que j’exagère. Ils se moquent de moi et disent que je dramatise quand j’en parle a d’autres personnes. Ma mère me traite de niaiseuse et de faible pour laisser mes amis me gâcher la vie aux point de m’isoler et de ne pas fêter ma fête.Peut être que c’est vrai que je dramatise, je ne sais plus, mais comment je le décris, c’est comment je l’ai ressenti. Ils ne le comprennent pas et continuent à me forcer de fêter ma fête.
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    VolleybalCharmeur13

    elle/il

    3j
    J’ai mal, mais je me tais depuis trop longtemps
    Je ne sais pas vraiment par où commencer, parce que ce que je vis me dépasse. J’ai l’impression de porter un poids que personne ne voit. Je me suis déjà automutilée. Pour faire taire ce qui hurlait en dedans. Pour sentir quelque chose, n’importe quoi, quand tout devenait trop lourd. J’ai déjà voulu en finir. J’ai fait des tentatives de suicide. Pas pour attirer l’attention, mais parce que je ne voyais plus d’issue. Parce que la douleur était trop grande, trop constante. J’ai perdu des amis. Peut-être parce qu’ils ne comprenaient pas, peut-être parce que je me suis enfermée dans ma souffrance. Ou peut-être parce que je ne savais plus comment être "normale". J’ai connu l’amour, ou du moins ce que je pensais être de l’amour. Mais c’était toxique. J’ai été brisée dans des relations où je me suis effacée, où je croyais que je méritais d’être mal aimée. J’ai vécu une agression sexuelle. Un moment qui m’a marquée à vie, que j’essaie encore de comprendre, de guérir. J’ai été placée dans une famille qui n’était pas la mienne. Arrachée à mes repères, comme si j’étais un problème à régler plutôt qu’une personne à aider. J’ai connu la violence conjugale. La peur dans le quotidien. Les mots qui frappent. Les gestes qui blessent. La sensation que ma voix ne comptait pas. Je vis avec la dépression. Cette noirceur qui revient sans prévenir. Qui me fait croire que je ne vaux rien. Que je dérange. Que je suis de trop. Et surtout… je me sens à l’écart. Comme si je n’avais pas de place. Comme si je ne faisais pas partie du monde qui m’entoure. Mais aujourd’hui, j’écris tout ça pour une raison : je veux être entendue. Je veux arrêter de me cacher. Je veux trouver de l’aide. Je veux croire que malgré tout ce que j’ai vécu, je peux encore me reconstruire.