Quoi maintenant?
HalloumiRassurante2
elle/il·17 ans
Bonjour tout le monde
Le 13 décembre, c’était ma fête. J’ai eu 16 ans. Ça fait bizarre d’y penser, parce que dans ma tête, j’ai encore 14 ans.
Dans quelques mois, je vais passer mon permis de conduire. Dans un an et demi, c’est fini l’école secondaire. Dans deux ans, je vais au cégep. Après, l’université. C’est dure de percevoir un avenir qui semblait si loin être maintenant si proche. Je ne sais pas si j’ai peur, parce que, maintenant, je sais ce que je veux.
Je sais que ce que j’ai vécu quand j’avais 12, 13 et 14 ans et pendant la COVID m’ont indirectement donnés ma passion pour la philosophie et la sociologie. Je sais que c’est ce que je veux faire dans le future, même si les circonstances qui m’ont amenés la ont faillit détruire ma vie.
Si je n’aurais pas essayer de me tué quand j’avais 13 ans, je ne serais pas la personne que je suis en ce moment. Je le sais, ça aussi. Et ça me brise le coeur, parce que j’adore la personne que je suis. Mais, ce qui s’est passé, je ne vais jamais l’oublié. Je ne vais jamais oublier les cauchemars qui ont suivis, et les crises de paniques qui me ramènent encore à ces moments.
Elles ont construites mon caractère. Ces choses qui me sont arrivés ont construites mon future. Sans ça, je ne serais plus moi. Alors, je pense que c’est pour ça que j’ai un peu peur. J’ai peur d’accepter ce fait. Je ne veux pas laisser mon avenir dans les mains de l’inconnu, mais je n’ai pas le choix. C’est soi ça, soi rien. Je refuse d’avoir rien, comme ce l’était avant.
Maintenant que tout ça est dit, que j’y pense et que j’y tient, il faut juste faire le premier pas. Il faut que j’accepte le temps qui passe et qu’il va y avoir une dernière fois pour tout. Je déteste ça. Vraiment. Ce n’est pas juste, mais il n’y a rien de juste à la vie.
Alors, si quelqu’un me poserait la question : “Quoi maintenant?”, c’est ça que je réponderai. Il reste juste à savoir si je vais être prêt de le faire un jour.
(Désolé si mes idées ne sont pas claires, il est 1h du matin. Je suis fatigué, mais je ne peux pas dormir.)
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Liste de discussions
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AvocatPositif11
elle/elle
1jFellationBonjour je suis une fille j’ai 14 ans est je me suis fait un copain est je commence niveau sexualité mon chum aime me faire des cuni il veut que je le suce mais moi je n’es pas envie je ne sais pas comment lui dire est je me sens mal car lui il me touche ect j’ai peur qu’il ne m’aime pue si je ne fait rien j’aimerais avoir votre avis -
GazelleRaisonnable16
elle/elle
1jDpjCoucou,Pour mettre en contexte ma situation, j’ai été placé en famille d’acceuil depuis maintenant plus ou moins 1 an. Et ce, en raison des violences physiques et psychologiques que j’ai subit par mes parents. J’etais vraiment au plus bas lorsque j’etais dans mon ancien chez moi et depuis mon placement, j’ai l’impression que ça va de mieux en mieux meme si c’est toujours difficile. Donc j’etais decidé à y rester jusqu’à mes 18 ans. J’avais enormement d’inquiétude concernant mon souhait de ne plus jamais retourner chez mes parents. J’avais peur qu’on me fasse retourner chez eux puis on m’a promis que la dpj ne forçais pas les enfants à revoir leurs parents si ils ne se sentaient pas pret. J’ai eu un placement d’1 an. Cette année touche à sa fin ce qui veut dire qu’on doit remettre en actualité le placement. J’etais anéantis lorsque qu’on m’a annoncé que la durée du prochain placement etait de 6 mois maximum. C’est si peu 6 mois.. j’ai tenté de negocier mais impossible de bouger la date. Cependant on m’a laissé le choix d’aller devant le tribunale pour convaincre la dpj de me laisser rester jusqu’à mes 18 ans. Mais je n’ai aucune envie de me presenter devant un juge. Je n’ai meme plus de souvenir de ce que mes parents m’ont fait car la depression a consumé ma memoire.. Tout est flou et je n’ai plus cette capacité que j’avais autrefois à m’exprimer avec aisance. Je ne veux pas retourner chez mes parents. Je me sens tellement trahis. On me laisse un choix impossible alors qu’on pretend ne pas me forcer? J’ai l’impression que la fugue reste ma seule option. C’est stupide, decidement, on ne peut jamais faire confiance aux adultes. -
GrenouilleTolérante10
il/lui·18 ans
1jJe suis supposé faire quoiJ’ai 18 ans et je viens de rompre avec ma première blonde (la relation a duré 1 mois). Écoutez, je l’aimais vraiment pour de vrai. C’était la première fois que l’amour avait cet effet sur moi.Sauf que voilà, maintenant c’est fini. Mais elle et moi, même si on sait que c’est terminé, on reste quand même en bons termes.Le problème, c’est que j’ai comme un gros vide en moi, et je souffre beaucoup. Je pense souvent à elle, et à quel point j’étais heureux avec elle. Je ne sais pas si je devrais prendre du temps pour moi-même. J’ai essayé de me divertir, de passer du temps avec des amis, de me lancer dans des projets, etc., mais je n’arrive pas à passer à autre chose.J’aimerais me rembarquer dans une autre relation, mais au fond, je la trouvais vraiment parfaite pour moi — belle, intelligente, attentionnée. Même avec ses complications, j’étais là pour elle. Et maintenant, j’ai tendance à la comparer aux autres partenaires potentielles, ce qui fait tout sauf m’aider à l’oublier.Donc, avez-vous des trucs, des conseils ou même des messages d’encouragement pour m’aider à surmonter cette période difficile pour moi ? :)Merci Beaucoup! -
BiscuitFormidable1
Préfère ne pas répondre
1jComment le direJe ne sais pas comment dire a mes parents que je suis un garçon trans... Je sais que ma mère va m'accompagner dans ma vie malgré qui je suis... Sais pas que j'ai peur de sa réaction mais de celle de mon père... Le problème sais que je ne sais pas comment le dire... Je porte et leur montrer de drapeau trans depuis plus d'une semaine, mais il ne doit sûrement pas faire le lien... J'aurais de besoin d'idées de façon de leur dire sans leur dire, pour qu'il le constater eux même... Afin de ne pas leur dire en face... merci de l'aide...
Réponses
LinAmusé9
Ado TJ·elle/elle·18 ans
Allô :)
Je comprends comment tu as pu te sentir au moment où tu as écrit ces lignes (et peut-être comment tu te sens en ce moment aussi). C’est pas facile de se faire à l’idée que le temps passe et que, comme tu l’as bien dit, on rencontre plein de dernières fois. Je suis en secondaire 5, j’ai reçu mes photos de graduation, là je devais écrire le petit texte à côté de ma photo dans l’album de finissants, acheter le hoodie… Plein de signes qui me disent que c’est ma dernière année de secondaire, que je serai majeure dans un an, que c’est le cégep bientôt… Alors je comprends ça, cet inconnu auquel ça fait longtemps qu’on a été confrontés.
Je suis contente de lire que tu sais où tu veux aller pour tes futures études :) Et c’est très très vrai que t’es expériences forgent qui tu es et qui tu vas devenir.
Je n’ai pas tout compris de ton message et des subtilités derrière chaque phrase (oui parce que je ne suis pas dans ta tête, c’est normal), mais je voulais juste te dire que tu n’es pas seul.e. On est plusieurs à voir le futur qui s’en vient et à avoir un peu peur. Je pense qu’il faut essayer de lâcher prise, parfois. D’accepter qu’il y a des choses sur lesquelles on n’a pas de contrôle (comme le temps). De vivre le plus possible dans le moment présent et de se concentrer là-dessus quand nos pensées divaguent vers le futur et ce qui stresse.
J’espère que mon message te rassure :) J’ai l’impression que tu as peut-être écrit surtout pour faire sortir tes idées de ta tête et t’exprimer et c’est parfait. Si j’avais été à côté de toi, je pense que j’aurais aimé juste t’écouter et hocher la tête ;) Ce que tu as écrit est valide et tu n’es pas seul.e là-dedans. xxx