ma tête commence à m'étouffer

Tout a commencé il y a 3 ans, lorsque j'ai commencé mon secondaire. Depuis mon arrivée, j'ai toujours eu cette impression bizarre à chaque fois que je mettais les pieds hors de chez moi. Principalement, à l'école, je sens que tout le monde me regarde, même des élèves que je ne connais pas. Ces temps-ci, ça n'a fait que s’empirer. Je commence à sentir des yeux sur moi dans les couloirs de mon école, dans la rue, et même chez moi. J'ai souvent des crises de panique juste en pensant à tout ça. J'ai récemment parlé de ces problèmes à mes parents (qui l'ont juste pris pour de l'anxiété), mais je sens que c'est plus que ça. La plupart du temps, je n'arrive pas à exprimer mes pensées et je pleure incontrôlablement. Ça commence à affecter mes études et me fait sentir encore plus mal dans ma tête. Si je devais expliquer comment je me ressens en une simple phrase, je dirais que je ne contrôle plus ma tête, mais c'est elle qui me contrôle. C'est comme si je m'imaginais des choses qui ne sont pas réellement là, comme des regard incessant, des figures du coin de mes yeux ou confondre mes rêves avec la réalité. Toutes ces pensées commencent à me fatiguer physiquement et mentalement. Bref, j'ai voulu en parler ici parce que je me demandais si je pouvais avoir des conseils pour peu-être distraire mes pensées.

PS : désolé, si j'ai balancé des informations par-ci par-là je ne sais pas vraiment comment exprimer clairement ce que je ressens.

@SkateboardArtistique11

Salut @SkateboardArtistique11 !T'inquiète pas, j'ai trouvé ça super clair la manière dont tu parles de ne plus être en contrôle, que tes pensées sont comme "distorted" et plus calquées sur la réalité et que tu ressens un sentiment de panique très profond souvent! J'imagine que ça a du être vraiment souffrant et terrifiant de transporter ça partout où tu vas... J'te trouves super brave et strong d'en parler et d'avoir sorta genre identifié ce qui se passe, honnêtement, ça a vraiment pas dû être facile, surtout vu que t'es confuse sur genre ce qui est réel (à ce que j'ai compris?). C'est vraiment admirable:)

Pour les conseils que tu voulais, tu peux toujours chanter une chanson (dans ta tête ou pas), commencer à compter ce qu'il y a autour de toi, un truc que j'aime est aussi d'apprendre un texte par coeur et d'essayer de m'en souvenir pour me distraire, jsp si ça pourrait faire qqch? Pis, un truc qu'un de mes profs ns dit souvent est de chanter nos pensées ou de commencer nos pensées par "en ce moment, je suis en train de penser que" pour genre se distancer/désengager de celles-ci. Jsp si ça fonctionne, mais c'est worth a try... right? Pis le truc le plus important serait probablement d'en parler à un professionnel, tu mérites vraiment pas de vivre ça seul et tu mérites d'être le mieux accompagné possible!!!

J'te souhaite le meilleur! Pis hésite vraiment à revenir pour shoot tes pensées ou whatever else :)

Sincèrement,

Terre <33

Merci beaucoup!! Ton message m'a donner du courage pour essayer de calmer mes pensées :> Je vais essayer tes techniques, elles me semble vraiment intéressantes et merci encore!

Ma mère

Depuis, des années j’ai des problèmes avec ma mère. À l’école elle a mis en doute ma crédibilité, en disant le contraire de ce que j’avais raconté sur notre relation. L’école et le TES croit à ma mère et non à moi, je suis enragé puisque celle ci m’a blesser physiquement sur mon corp . Je me sens répétitivement seul,puisque qu’elle travaille beaucoup, heureusement que je passe beaucoup de temps avec son amie, je voudrais juste un conseil pour apprendre à communiquer avec elle pour améliorer notre relation.

M'accepter

Mon t.s.a, je ne l'ai jamais vraiment compris. Ça fait un an que j'ai eu mon diagnostique, mais je n'ai jamais compris quoi faire de ça. Qu'est-ce que ça fait de moi? Une personne inapte en société, mais pourtant qui a besoin des autres pour vivre? Je suis une autiste élevé, ce qui veut dire que j'ai beaucoup de caractéristiques mais que je ne suis pas non-verbale. Je ne sais pas quoi penser de moi, sur quel modèle me calquer maintenant que je sais qui je suis. Genre, depuis que j'ai mes idées suicidaires, mon diagnostique, depuis que j'ai eu consience que toute ma vie était un mensonge, je renaît, mais pas dans la bonne époque. Trops d'attentes sociales, de pressions. D'abbord, mon entrée en secondaire 1, p.e.i. Mes amis... Je ne décode plus personne, je suis toujours fatiguée, mes idées suicidaires me lâchent pas... Puis, peu après la rentrée, j'ai eu ma première hospitalisation. 3 mois. Ensuite, j'y suis retourné il y a pas longtemps pour une semaine. Quand je suis vraiment tanné, je m'automutile un peu, je crois. Et depuis ma dernière hospit, je suis devenue agressive, parce que personne ne m'écoutais, me comprenais. Ils m'ont sortis de l'hôpital de force, parce que, j'ai compris plus tard qu'ils ne savaient pas comment m'aider, que j'étais rendu trop, alors ils m'ont juste... Dégagée. Alors, j'ai repris ma vie normale, faire mes intérêts qui me tentes plus (dépression autistique), je vais pu dehors, pas d'école à part un cours....Je sais plus où je suis rendue. Je suis perdue. Désolée pour ce long monologue, ça fait du bien de sortir des choses, comme avant. Merci de m'avoir lue.@TempêteFestif3.

Dépourvue de bonheur

Coucou j'ai 15 ans je suis en famille d'acceuil de proximité (elle est parfaite ,c'est la meilleur famille d'acceuil que j'ai eue ) avec le centre jeunesse. J'ai aussi un merveilleux chum et de parfaites amies, mais au fond de moi j'ai l'impression que une partie de moi saurais jamais combler de bonheur à 100% et que rien peut combler le petit manque qui est en moi et que ma famille, mes amies et mon chum n'arrivent pas à combler est-ce que c'est normal j'aurai vraiment besoin de recommandation car mon mental à besoin d'avoir des ressources pour que je puisse trouver l,aide dont j'ai besoin .Merci beaucoup de me répondre en avance

Insensible?

Je suis bénévole dans un hôpital depuis longtemps. Récemment, il y à plusieurs patients dont je suis proche qui se sont fait diagnostiquer un cancer. Tous mes collègues arrêtent pas de dire que c’est horrible, qu’ils ne veulent pas qu’ils meurent. Ça ne me dérange pas si ils meurent. C’est dommage si ils meurent, mais ça fait quoi? Est ce que je suis insensible? Pourtant, les patients me disent que dans notre département, je suis la bénévole la plus rassurante, gentille, empathique et celle qui leur redonne toujours de l’énergie grâce à ma bonne humeur et mon sourire. Chaque fois que quelqu’un de ma famille proche mourrait, ça ne me dérangeait pas.