Rêver, mais ne jamais oser.

avatar

RamenHumble5

Préfère ne pas répondre

2a

Ça va faire depuis que j'ai l'âge de 3-4 ans que j'ai l'air étrange aux yeux des autres. J'ai comme une manie, celle de toujours rêvasser. Pas dans le sens simple, mais plutôt compulsive. Je me souviens que durant ma petite enfance, je m'empêchais de dormir pour rêvasser. C'était tellement un beau monde pour moi, je ne pouvais plus le quitter. Plus tard, j'ai commencé à parler toute seule, au départ, mes parents croyaient que je devaient juste avoir une bonne imagination. Pourtant, à chaque fois que je rêvassais, j'entrais dans un tout nouveau monde, avec des personnages fictifs, une nouvelle famille, des amis... et un monde sans limite. C'était pour moi le mieux que je pouvais avoir, mais je ne pouvais pas l'avoir. Je passais donc des heures dans mon lit à rêvasser, je marchais d'un bout à l'autre de la cuisine vers la salle à manger en écoutant de la musique, mes parents se demandant se qui ne tournait pas rond. J'ai donc commencé à avoir honte, je me disais que je n'étais pas normale, car c'était tout sauf normal, ma mère ma expliquer que lorsque j'avais ces passes je devenais vite agressive, et que j'avais des expressions faciales étranges, presque mécaniques, comme si j'étais possédé. Aussi, lors d'une visite dans une bibliothèque municipale avec ma mère et mon frère (je devais avoir 8 ans), il y avait un casque d'écoute pour écouter des chansons d'artisque québécois, j'ai décider de le tester et je trouvais une musique super bonne, j'ai donc fermer mes yeux toutes la chansons. Soudainement, ma mère me dit rapidement sur un ton de colère qu'on devait partir, dans la voiture, ma mère m'a expliqué que j'avais crié dans la bibliothèque, pas sur le ton de la chanson, mais un cri strident. Pourtant, je ne m'en souvenait pas.


Aujourd'hui, j'ai mener ma petite enquête sur le net, et j'ai découvert plusieurs articles qui décrivaient un même sujet: Le trouble de rêverie compulsive, jamais au grand jamais j'eu cru comprendre ce que je vivais, certe le trouble n'a pas fait son apparition dans le DSM-V, car ses recherches ne sont pas encore assez poussées, mais une grande poignée de chercheurs retrace son évolution.


Avant ce moment, je me suis toujours sentie seule, mais j'ai découvert que je n'étais pas la seule à le vivre.


En cherchant plus loin j'ai remarqué quelques articles parlant de son lien avec certains autres troubles, dont l'autisme, que je viens d'être diagnostiquée.






Je comptais vous raconter un peu mon trouble, en espérant que d'autres comme moi lisent ces lignes en se sentant moins seuls.



Voilà, bon réveillon!

Réponses

  • avatar

    BubbleteaServiable12

    elle/elle

    2a

    Merci d'avoir raconter cela parce-que moi aussi je suis diagnostiquer autistes mais je ne savais pas que rêvasser comme cela c'est relié à l'autisme

  • avatar

    TerreCréative16

    elle/elle·20 ans

    2a

    Bonjour,

    Je lis ta publication et me sens maintenant tellement comprise ! Je passe moi aussi beaucoup de temps abandonnée dans mon univers imaginaire. Je pensais que c’était normal de quitter souvent ma vie que je trouve parfois décevante pour vivre mieux dans un faux monde, mais je comprends maintenant que ce ne l’est pas vraiment. Merci de m’avoir fait connaître le trouble de rêverie compulsive, je m’y reconnais tellement et je me comprends mieux. J’espère que les études vont se poursuivre à ce sujet plein de potentiel pour aider les gens qui en sont touchés.

    Mes plus beaux vœux pour toi et tous ceux qui liront ce message !

    ps : moi aussi je suis autiste, il faut croire que ça a peut-être un lien 🤷

Dernières publications

Liste de discussions

  • avatar

    AvocatPositif11

    elle/elle

    2j
    Fellation
    Bonjour je suis une fille j’ai 14 ans est je me suis fait un copain est je commence niveau sexualité mon chum aime me faire des cuni il veut que je le suce mais moi je n’es pas envie je ne sais pas comment lui dire est je me sens mal car lui il me touche ect j’ai peur qu’il ne m’aime pue si je ne fait rien j’aimerais avoir votre avis
  • avatar

    GazelleRaisonnable16

    elle/elle

    3j
    Dpj
    Coucou,Pour mettre en contexte ma situation, j’ai été placé en famille d’acceuil depuis maintenant plus ou moins 1 an. Et ce, en raison des violences physiques et psychologiques que j’ai subit par mes parents. J’etais vraiment au plus bas lorsque j’etais dans mon ancien chez moi et depuis mon placement, j’ai l’impression que ça va de mieux en mieux meme si c’est toujours difficile. Donc j’etais decidé à y rester jusqu’à mes 18 ans. J’avais enormement d’inquiétude concernant mon souhait de ne plus jamais retourner chez mes parents. J’avais peur qu’on me fasse retourner chez eux puis on m’a promis que la dpj ne forçais pas les enfants à revoir leurs parents si ils ne se sentaient pas pret. J’ai eu un placement d’1 an. Cette année touche à sa fin ce qui veut dire qu’on doit remettre en actualité le placement. J’etais anéantis lorsque qu’on m’a annoncé que la durée du prochain placement etait de 6 mois maximum. C’est si peu 6 mois.. j’ai tenté de negocier mais impossible de bouger la date. Cependant on m’a laissé le choix d’aller devant le tribunale pour convaincre la dpj de me laisser rester jusqu’à mes 18 ans. Mais je n’ai aucune envie de me presenter devant un juge. Je n’ai meme plus de souvenir de ce que mes parents m’ont fait car la depression a consumé ma memoire.. Tout est flou et je n’ai plus cette capacité que j’avais autrefois à m’exprimer avec aisance. Je ne veux pas retourner chez mes parents. Je me sens tellement trahis. On me laisse un choix impossible alors qu’on pretend ne pas me forcer? J’ai l’impression que la fugue reste ma seule option. C’est stupide, decidement, on ne peut jamais faire confiance aux adultes.
  • avatar

    GrenouilleTolérante10

    il/lui·18 ans

    3j
    Je suis supposé faire quoi
    J’ai 18 ans et je viens de rompre avec ma première blonde (la relation a duré 1 mois). Écoutez, je l’aimais vraiment pour de vrai. C’était la première fois que l’amour avait cet effet sur moi.Sauf que voilà, maintenant c’est fini. Mais elle et moi, même si on sait que c’est terminé, on reste quand même en bons termes.Le problème, c’est que j’ai comme un gros vide en moi, et je souffre beaucoup. Je pense souvent à elle, et à quel point j’étais heureux avec elle. Je ne sais pas si je devrais prendre du temps pour moi-même. J’ai essayé de me divertir, de passer du temps avec des amis, de me lancer dans des projets, etc., mais je n’arrive pas à passer à autre chose.J’aimerais me rembarquer dans une autre relation, mais au fond, je la trouvais vraiment parfaite pour moi — belle, intelligente, attentionnée. Même avec ses complications, j’étais là pour elle. Et maintenant, j’ai tendance à la comparer aux autres partenaires potentielles, ce qui fait tout sauf m’aider à l’oublier.Donc, avez-vous des trucs, des conseils ou même des messages d’encouragement pour m’aider à surmonter cette période difficile pour moi ? :)Merci Beaucoup!
  • avatar

    BiscuitFormidable1

    Préfère ne pas répondre

    3j
    Comment le dire
    Je ne sais pas comment dire a mes parents que je suis un garçon trans... Je sais que ma mère va m'accompagner dans ma vie malgré qui je suis... Sais pas que j'ai peur de sa réaction mais de celle de mon père... Le problème sais que je ne sais pas comment le dire... Je porte et leur montrer de drapeau trans depuis plus d'une semaine, mais il ne doit sûrement pas faire le lien... J'aurais de besoin d'idées de façon de leur dire sans leur dire, pour qu'il le constater eux même... Afin de ne pas leur dire en face... merci de l'aide...